2012
Ce document est lié à :
McGill Journal of Education ; vol. 47 no. 1 (2012)
All Rights Reserved © Faculty of Education, McGill University, 2012
David Lewkowich, « Technology and Curriculum: Shadows and Machines », McGill Journal of Education / Revue des sciences de l'éducation de McGill, ID : 10.7202/1011664ar
De nos jours, l’influence de la technologie au sein des classes est indéniablement perméable et répandue. L’utilisation d’applications technologiques conceptuelles émerge d’un domaine des relations humaines largement politisé et déjà contesté. Cependant, cette contestation, lorsqu’étudiée dans le contexte des programmes, prend un tout nouveau sens. Dans cet article, j’énonce que la technologie, une fois introduite dans la sphère éducationnelle, crée des zones ombres sur le programme. Je soutiens que, même si certaines technologies semblent restreindre la capacité de l’apprenant à s’exprimer et expérimenter, ces restrictions ne sont en aucun cas absolues et inébranlables. En fait, considérer la technologie de manière esthétique équivaut à postuler l’existence de possibilités et sens alternatifs. Le potentiel performant de la technologie est considéré ici comme faisant partie d’un dialogue avec le programme comme expérience vécue, au coeur de laquelle l’apprentissage exprime son ambiguïté comme relation toujours fluctuante.