Pour une esthétique de la désinvolture : Jean et Jeannette, Le petit chien de la marquise, ou le goût du joli chez Théophile Gautier

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2011

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Études littéraires ; vol. 42 no. 3 (2011)

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Catherine Thomas-Ripault, « Pour une esthétique de la désinvolture : Jean et Jeannette, Le petit chien de la marquise, ou le goût du joli chez Théophile Gautier », Études littéraires, ID : 10.7202/1012020ar


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Dans Jean et Jeannette ou Le petit chien de la marquise, petits pastiches de romans du XVIIIe siècle, Gautier s’empare de sujets frivoles pour restituer une époque qu’il imagine essentiellement festive. Imprégné de ses lectures, il crée un univers ludique et joue avec le langage du passé. Ces récits sans prétention relèvent pourtant d’une esthétique de la désinvolture et de l’excentricité chère à Gautier : le joli, qui n’est qu’agrément de décor, plus libre et plus vivant que le beau, satisfait le goût de l’auteur pour un art gratuit, libre, pour une littérature qui vise avant tout à distraire et à charmer le lecteur.

Jean et Jeannette and Le petit chien de la marquise are both a pastiche of 18th century novels in which Gautier writes about frivolities and recreates an era he believes was mostly one of parties. Drawing on all he has read, he draws a playful universe in which he toys with a bygone language. These unpretentious works nonetheless speak of Gautier’s taste for nonchalance and eccentricity. Prettiness, which embellishes the décor and is freer and livelier than beauty, caters to Gautier’s wish for a free form of art, for a literature of which the main purpose is to please and distract the reader.

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