Magog’s Church of Sainte-Marguerite-Marie and the Architectural Dynamics Between Two of Québec’s Founding Institutions During the Twentieth Century: The Roman Catholic Church and the Corporate Industrial Manufactory

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2012

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Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec ; no. 4 (2012)

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Caroline Beaudoin, « Magog’s Church of Sainte-Marguerite-Marie and the Architectural Dynamics Between Two of Québec’s Founding Institutions During the Twentieth Century: The Roman Catholic Church and the Corporate Industrial Manufactory », Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, ID : 10.7202/1012096ar


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Résumé En Fr

This case study conducts a spatial and visual analysis of Magog’s church of Sainte-Marguerite-Marie, located in the Eastern Townships of Québec, based on the plans designed by Sherbrooke architect Joseph Aimé Poulin between 1946 and 1949. The working class community’s social history will be considered in terms of the factory workers’ collective commitment to build a rare and exceptional church in the shadow of the Dominion Textile Company’s imposing factory. The intent is to illustrate how the relative monumentality of the church and its streamlined design respond to the factory both directly and indirectly. The building is not only a product of the architect’s creative vision and technical logic and skill; his clients’, the factory workers’, expectations and motivations merit significant consideration as well. The professional climate of religious architecture during the period also deserves attention, as does the environment within which the building was inserted, and how that building responded to its existing surrounding urban landscape. Finally, this essay presents the church’s architecture as a rather extra-ordinary example of the modern design influence inserted into an otherwise marginalized neighbourhood historically rooted in traditional values, practices and beliefs, positioned at the crossroads between the textile industry and the Roman Catholic Church.

Cette étude de cas propose une analyse spatiale et visuelle de l’église Sainte-Marguerite-Marie de Magog, dans les Cantons-de-l’Est, au Québec, en se fondant sur les plans dessinés par l’architecte sherbrookois Joseph Aimé Poulin entre 1946 et 1949. L’histoire sociale de la communauté ouvrière est étudiée sous l’angle de la volonté collective des ouvriers de bâtir une église unique et exceptionnelle, à l’ombre de l’impressionnante usine de la Dominion Textile Company. Le but recherché est d’illustrer comment la monumentalité et le plan simplifié de l’église dialoguent avec l’usine sur un ton à la fois direct et indirect. Cet édifice n’est pas uniquement le fruit de la vision créative, du talent et de la maîtrise technique de l’architecte : les attentes et les motivations de ses clients, les ouvriers de l’usine, méritent également d’être prises en considération. La conjoncture sociale et académique de l’architecture religieuse au cours de cette période mérite aussi qu’on s’y attarde, de même que le milieu auquel l’édifice a été intégré et la manière dont on a tenu compte du paysage urbain existant. Enfin, cet article présente l’architecture de l’église comme un exemple extraordinaire de l’influence d’une construction moderne dans un quartier marginalisé à tous autres égards, bien ancré dans les valeurs, les pratiques et les croyances traditionnelles, à la croisée des chemins entre l’industrie textile et l’Église catholique.

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