De nouvelles danses pour le vieux Monsieur B. Musique de J.-S. Bach avec chorégraphies et improvisations de la fin du XXe siècle

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2012

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Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique ; vol. 13 no. 1-2 (2012)

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Stephanie Schroedter, « De nouvelles danses pour le vieux Monsieur B. Musique de J.-S. Bach avec chorégraphies et improvisations de la fin du XXe siècle », Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique, ID : 10.7202/1012356ar


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Un survol des développements choréomusicaux de la fin du XXe siècle révèle un nombre étonnant de productions en danse de tous genres et styles sur la musique de Jean-Sébastien Bach. Il ne fait aucun doute que Bach a été l’un des compositeurs les plus populaires chez les chorégraphes du siècle dernier, même si les oeuvres utilisées n’étaient pas forcément vouées à la danse. Ainsi, plusieurs faits peuvent expliquer ce phénomène. D’abord, les formes et les structures dans sa musique sont claires et évidentes, se prêtant admirablement aux chorégraphies. Deuxièmement, sa musique est très expressive, ce qui tient de la rhétorique et de la théorie des passions de son époque. Enfin, le compositeur a souvent été inspiré par les rythmes de la danse, même si sa musique est généralement beaucoup plus complexe que la musique de danse dite « idiomatique ». Nous comparerons deux démarches d’interprétation en danse afin de démontrer l’étendue possible des conceptions chorégraphiques de l’oeuvre de ce doyen de la musique occidentale. L’une est la création de Gerhard Bohner, chorégraphe allemand ayant évolué au sein du Tanztheater de Pina Bausch ; l’autre consiste en des improvisations de Steve Paxton.

Looking back at choreomusical developments in the 20th century, one is struck at how often Bach’s music can be heard in dance performances of various genres and styles. He was undeniably one of the most popular composers among choreographers of the last century, although the pieces used were not composed as dance music. There are several possible explanations for this preference. First, Bach’s music is clearly structured and thus lends itself to a choreography. Second, it is very expressive, reflecting the so-called baroque doctrine of affections. Finally, the composer was often inspired by dance rhythms, although the music he created was generally far more complex in these genres than actual dance music. The essay compares two very different dance performances to demonstrate the widely varying ways in which choreographers approached the works of this doyen of Western musical culture: one was created by Gerhard Bohner, a German choreographer, who developed his artistic career in the context of Pina Bausch’s Tanztheater, while the other consists of improvisations by Steve Paxton.

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