2012
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Laval théologique et philosophique ; vol. 68 no. 2 (2012)
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Miklos Vetö, « Le singulier dans l’idéalisme allemand », Laval théologique et philosophique, ID : 10.7202/1013428ar
La philosophie occidentale, depuis ses origines helléniques jusqu’aux grands systèmes postcartésiens, n’a jamais su donner sa place au particulier, au singulier. L’intelligibilité du singulier ne pouvait être exposée en concept qu’à partir de la réhabilitation du temps et de l’image par la philosophie critique. Kant présente le singulier à travers le grand philosophème esthétique du Génie. Chez Hegel le singulier se trouve « déduit » dans la Philosophie du droit à travers la figure du Prince. Et le second Schelling rapatrie quasiment la notion en philosophie théologique avec la monstration de Dieu qui affirme sa personnalité dans l’abandon kénotique de son propre être en faveur de l’être du Monde.