Recensement et politique

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2012

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Cahiers québécois de démographie ; vol. 41 no. 2 (2012)

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Jean-Pierre Beaud, « Recensement et politique », Cahiers québécois de démographie, ID : 10.7202/1013491ar


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Le débat sur l’abandon de l’obligation de répondre au questionnaire long du recensement canadien a été l’occasion de poser certaines questions fondamentales (par exemple, sur l’avenir du recensement) et de diffuser certaines connaissances (par exemple, sur la « supériorité » des techniques d’échantillonnage probabiliste et sur les vertus de l’obligation de répondre). Certes, par bien des aspects, la décision du gouvernement conservateur est désastreuse : elle met en péril le crédit d’une institution statistique réputée, elle brisera la chaîne historique des données et rendra périlleuses bien des tentatives d’analyse longitudinale. Les dégâts sont déjà importants. Cela dit, cette décision a aussi conduit à ouvrir un certain nombre de boîtes noires (sur l’utilisation des données tirées du recensement, sur la capacité réelle des individus à répondre aux questions) et à replacer une question (Faut-il s’en tenir à la technologie canadienne du recensement pour collecter des données ?) dans un ensemble d’expériences nationales (abolition du recensement, utilisation des fichiers administratifs, etc.).

The debate about abolishing the obligation to respond to the long form Canadian census has given rise to some fundamental questions (for example, on the future of censuses), and has also spread awareness (for example concerning the “superiority” of probabilistic sampling techniques and the virtues of the obligation to respond). Of course the Conservative government’s decision is disastrous in many ways : it endangers the credibility of a well-respected statistical institution, and it will break the historical data series and put at risk many attempts at longitudinal analysis. The damage is already considerable. However the decision has also led to the opening up of a number of black boxes (concerning the use of data derived from the census, and the actual capacity of individuals to respond to the census questions), and to the re-situating of a particular question (“should the Canadian census techniques be the sole means of data collection ? ”) in the context of a set of national experiences (which include the abolition of censuses, the use of administrative data etc.).

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