D’Homère l’aède jusqu’à Homer… Simpson, ou l’exercice périlleux de la fidélité

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2009

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Recherches sémiotiques ; vol. 29 no. 2-3 (2009)

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Pour Francis Affergan, traduire c’est passer d’une ontologie dans une autre. Ainsi toute traduction se “traduit”-elle par la destruction, relative, d’un texte pour en construire un (ou des) nouveau(x) qui rend(ent) plus ou moins justice au texte source. C’est de cette tension que naît la position radicale de l’impossibilité de la traduction. À cet égard, les textes homériques offrent depuis des siècles un terreau de réflexion fertile : théoriquement impossibles à rendre, ils ont pourtant en pratique été “traduits” de dizaines de façons.

According to Francis Affergan, to translate is to operate a transfer from one ontology to another. Thus, every translation can be construed as the relative destruction of a text that is used to construct one or more new ones, each of them doing more or less justice to the source text. From this fundamental tension springs the radical position of the impossibility of translation. In this regard, the Homeric poems have been for centuries a fruitful ground for reflection : theoretically impossible to translate, they have in fact been “translated” in many a way.

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