Le jardin en ville, le cas des Jardins éphémères à Québec. Stratégie marchande et critique postcoloniale

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2012

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Tous droits réservés © Globe, Revue internationale d’études québécoises, 2012



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Édith-Anne Pageot, « Le jardin en ville, le cas des Jardins éphémères à Québec. Stratégie marchande et critique postcoloniale », Globe: Revue internationale d’études québécoises, ID : 10.7202/1014634ar


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Cet article se penche sur la portée philosophique du projet intitulé Jardins éphémères, un ensemble de onze jardins temporaires réalisés dans le cadre des activités visant à célébrer le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec au cours de l’été 2008. L’organisation, les intentions et les principaux thèmes sous-jacents aux différents projets sont présentés dans leur ensemble. Le jardin intitulé « Wampum 400 », créé par deux artistes autochtones, Domingo Cisneros et Sonia Robertson Piekuakamilnu, fait l’objet d’un commentaire plus long. L’analyse montre que le projet Jardins éphémères dans son ensemble incarnait les principaux enjeux actuels du jardin en ville. Certains aspects reconduisaient la vision idéelle du jardin, d’autres satisfaisaient la logique touristique de l’événement et d’autres, enfin, développaient une position critique qui concerne la réappropriation d’un espace à usage collectif et, du coup, interrogeaient les fondements épistémologiques et ontologiques du « jardin ».

This article focuses on the philosophical implications of Quebec City’s Ephemeral Gardens. Eleven different temporary gardens were created during the summer of 2008, as part of the city’s 400th anniversary celebrations. While the structure, objectives, and underlying themes of each of these projects are addressed, one particular garden, titled “Wampum 400,” is discussed at greater length. It was created by two indigenous artists, Domingo Cisneros and Sonia Robertson Piekuakamilnu. The analysis reveals how the overall project embodied key issues and strategies related to urban gardens. While pursuing the vision of an ideal garden, it also provided an experience for tourists. Moreover, the Ephemeral Gardens contributed to the development of a postcolonial critique by reclaiming space for collective use, thereby putting into question the epistemological and ontological foundations of the “garden.”

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