Les Anotaciones a la poesía de Garcilaso de Fernando de Herrera : un commentaire aux enjeux linguistiques et génériques évidents

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2012

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Études littéraires ; vol. 43 no. 2 (2012)

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Bénédicte Coadou, « Les Anotaciones a la poesía de Garcilaso de Fernando de Herrera : un commentaire aux enjeux linguistiques et génériques évidents », Études littéraires, ID : 10.7202/1014726ar


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Publiées à Séville en 1580, les Anotaciones a la poesía de Garcilaso de Fernando de Herrera marquent un jalon dans le mouvement théorique qui se dessine alors dans l’Espagne des Siècles d’Or. Oeuvre d’un poète reconnu pour sa création lyrique, elles sont aussi l’expression d’un intérêt évident pour le castillan et cherchent à fournir aux créateurs à venir des outils linguistiques et de nouveaux référents afin d’illustrer et d’enrichir la langue et la poésie castillanes, prolongeant de la sorte l’entreprise de Garcilaso. Si le contexte de publication de ces commentaires peut laisser croire que l’ouvrage est, avant tout, une attaque ou une réponse à la précédente parution du travail du Brocense, également connu sous le nom de Sanctius, il est impossible de limiter la portée des Anotaciones à la simple rivalité entre deux centres culturels — Salamanque et Séville — et entre deux figures — un grammairien et un poète. Fernando de Herrera intègre un mouvement plus vaste — l’humanisme tel que Philippe Lajarte le définit — et, tout au long de ses annotations, il cherchera à démontrer la valeur et les potentialités de la création poétique en langue vulgaire révélant, dans le même temps, les richesses de la langue vernaculaire employée par Garcilaso.

Upon their publication in Seville in 1580, Fernando de Herrera’s Anotaciones a la poesía de Garcilaso became a landmark in the theoretical movement underpinning Spain during that golden era. Written by a poet known for his lyrical output, they also convey a notable interest for Castilian, putting forth linguistic tools and new references for future creators, with an aim to illustrate and enrich both that language and its poetry and thusly further the work of Garcilaso. While the story surrounding the publication of these comments may lead one to believe they were a direct attack on, or retaliation to, the latest work by Brocense (also known as Sanctius), reducing their scope to a mere rivalry between two cultural centres – Salamanca and Seville – and two men – a grammarian and poet – proves impossible. Fernando de Herrera calls upon a much broader genre : humanism as defined by Philippe Lajarte. Throughout his annotations, he seeks to illustrate the value and impact of creating poetry in the language of the masses and, in so doing, he casts a light on the riches of Garcilaso’s vernacular output.

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