De quoi l’essai est-il le nom ?

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2012

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Études littéraires ; vol. 43 no. 2 (2012)

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Martin Jalbert, « De quoi l’essai est-il le nom ? », Études littéraires, ID : 10.7202/1014730ar


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Depuis maintenant quarante ans, on explique l’appartenance de l’essai à la littérature par la combinaison d’un verbe et d’une pensée d’exception dont il serait le lieu. Il est ici envisagé autrement. Car le nom essai est celui du rapport entre une pratique d’écriture et de pensée et la modalité interprétative qui lui donne une visibilité et une lisibilité tenant à la conception spécifique de la pensée, de l’écriture et de la lecture remontant aux romantiques allemands. Cet article examine en trois étapes les grands pans de cette intelligibilité littéraire au sein de la pensée québécoise de l’essai, chez les plus grands écrivains associés au genre, dont Pierre Vadeboncoeur, André Belleau et Fernand Ouellette.

Over the past 40 years, the essay has been defined as a bona fide literary genre owing to its combination of words and the exceptional thought they bring to life. In this article, however, the concept of essay is addressed anew as the relationship between patterns of thought and writing and the interpretive approach that brings them to the fore and the reader’s attention while relying on a specific conception of thought, reading and the written word harking back to German Romantics. This three-part article looks at the main facets of such literary intelligibility within the realm of Quebec essayists, including such luminaries as Pierre Vadeboncoeur, André Belleau and Fernand Ouellette.

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