2012
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Lien social et Politiques ; no. 68 (2012)
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Nicole Forstenzer, « Une déradicalisation collective ? Institutionnalisation et divisions du féminisme chilien », Lien social et Politiques, ID : 10.7202/1014811ar
L’article traite de l’évolution du féminisme chilien depuis le retour à la démocratie en 1990 à la suite de la dictature militaire du général Pinochet. Le mouvement de femmes et féministe qui était mobilisé dans les années 1980 autour de la revendication de « la démocratie dans le pays et à la maison » entre alors dans une phase de démobilisation et de divisions, liées à la double militance et à la tension entre autonomie et intégration, en particulier vis-à-vis de l’institutionnalisation des politiques d’égalité des sexes. Dans ce contexte singulier, l’autonomie constitue le marqueur de la radicalité féministe.