Langage, discours, réalité : Le sens de la philosophie selon Éric Weil

Fiche du document

Date

2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Laval théologique et philosophique ; vol. 68 no. 3 (2012)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Laval théologique et philosophique, Université Laval, 2012

Résumé Fr En

Pour relever le défi de l’irruption dans notre modernité d’une violence radicale, il faut, selon Éric Weil, inscrire la cohérence des discours dans l’espace premier du langage et de sa négativité créatrice. S’il est possible, alors, de procéder à une mise en ordre logique des divers types d’intelligibilité élaborés dans l’histoire, c’est en subordonnant l’ensemble de ces catégories concrètes aux deux catégories formelles du sens et de la sagesse, de la compréhension et de la vie selon la compréhension. La philosophie se comprend ainsi dans le tout de la réalité qui se révèle en elle : sa systématicité dialogique a pour corollaire une ouverture sans réserve à l’extériorité du monde et de l’histoire. Cette transcendance dans l’immanence, à l’épreuve de la relativité de la condition, est-elle susceptible de rencontrer et d’accueillir l’attestation religieuse d’une transcendance absolue ? C’est la question que l’on se risque à poser pour finir.

In order to face the challenge of the irruption in our modernity of a radical violence, one must, according to Eric Weil, inscribe the coherence of discourses into the primary space of language and of its creative negativity. If it is possible, then, to proceed to put in logical order diverse types of intelligibility elaborated through history, it has to be by subordinating the whole of those concrete categories under the two formal categories of meaning and wisdom, of comprehension and of life in accordance with comprehension. Philosophy is thus understood within the whole of reality that reveals itself in it ; its systematic dialogical character has as a corollary an unreserved opening to the external character of the world and of history. Is this transcendence in immanence, while being proof resistant to the relativity of the condition, able to meet and receive the religious testimony of an absolute transcendence ? Such is the question that is risked at the end.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en