2012
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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 23 no. 1 (2012)
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Joanna L. Pearce, « Not for Alms but Help: Fund-raising and Free Education for the Blind », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/1015730ar
Lorsque le Halifax Asylum for the Blind ouvre ses portes en 1872, il est financé essentiellement par des dons de charité, ainsi qu’une petite subvention du gouvernement provincial. Parallèlement, depuis l’adoption du Free Schools Act de 1864, les enfants malvoyants néo-écossais avaient droit à une éducation financée par le gouvernement. Afin de s’assurer d’un financement suffisant pour ses propres élèves, Charles Frederick Fraser, le surintendant aveugle du Halifax Asylum, débute une campagne de levée de fonds. Il se sert ensuite du même appel pour persuader le gouvernement provincial d’octroyer une subvention plus importante à son institution, subvention similaire à celle offerte aux élèves malvoyants, soutenant que ses élèves aveugles étaient citoyens au même titre que les malvoyants. Fraser soutient alors que l’éducation des enfants aveugles était une bonne mesure fiscale pour le gouvernement provincial et l’administration municipale puisqu’elle leur éviterait d’avoir à prendre en charges nombre d’adultes aveugles dépendants et inaptes au travail. Cet article explore l’importance de la campagne de Fraser dans le cadre de sa lutte pour le droit des gens aveugles dans les provinces maritimes.