Engendering Nationality: Haudenosaunee Tradition, Sport, and the Lines of Gender

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2012

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 23 no. 1 (2012)

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Allan Downey, « Engendering Nationality: Haudenosaunee Tradition, Sport, and the Lines of Gender », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/1015736ar


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Résumé En Fr

The Native game of lacrosse has undergone a considerable amount of change since it was appropriated from Aboriginal peoples beginning in the 1840s. Through this reformulation, non-Native Canadians attempted to establish a national identity through the sport and barred Aboriginal athletes from championship competitions. And yet, lacrosse remained a significant element of Aboriginal culture, spirituality, and the Native originators continued to play the game beyond the non-Native championship classifications. Despite their absence from championship play the Aboriginal roots of lacrosse were zealously celebrated as a form of North American antiquity by non-Aboriginals and through this persistence Natives developed their own identity as players of the sport. Ousted from international competition for more than a century, this article examines the formation of the Iroquois Nationals (lacrosse team representing the Haudenosaunee Confederacy in international competition) between 1983-1990 and their struggle to re-enter international competition as a sovereign nation. It will demonstrate how the Iroquois Nationals were a symbolic element of a larger resurgence of Haudenosaunee “traditionalism” and how the team was a catalyst for unmasking intercommunity conflicts between that traditionalism—engrained within the Haudenosaunee’s “traditional” Longhouse religion, culture, and gender constructions— and new political adaptations.

Le jeu autochtone de la crosse a subi plusieurs transformations depuis que d’autres groupes ethniques se le sont approprié depuis le début des années 1840. À travers ces transformations, les Canadiens non-autochtones ont intégré ce sport dans leur identité nationale. Ils ont parallèlement empêché les athlètes autochtones de participer aux compétitions de championnat. Malgré tout, le jeu de la crosse est demeuré un élément essentiel de la culture et de la spiritualité autochtones. Les Autochtones ont ainsi continué à jouer à ce jeu, à l’extérieur des classements de championnats. Malgré l’absence des Autochtones des compétitions, les non-Autochtones ne se sont pas gênés pour célébrer les racines amérindiennes du jeu, en le présentant comme un legs de l’antiquité nord-américaine. Grâce à leur persévérance et malgré qu’ils aient été tenus à l’écart des compétitions internationales pour plus d’un siècle, les Autochtones ont développé leur propre identité comme joueurs de ce sport. Cet article étudie la formation des Iroquois Nationals (une équipe de la crosse représentant la Confédération de Haudenosaunis lors des compétitions internationales) entre 1983 et 1990 et leur lutte pour être reconnus comme représentant une nation souveraine lors des compétitions internationales. L’article démontre comment les Iroquois Nationals ont contribué à la renaissance du traditionalisme de la Confédération Haudenosaunis et comment cette équipe a permis de mettre en lumière les conflits intercommunautaires entre le traditionalisme—enraciné dans la religion, la culture et l’identité socio-sexuelle du Longhouse traditionnel de la Confédération de Haudenosaunis—et les nouvelles réalités politiques.

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