The Senator, The Merchant, Two Carpenters, and a Widow: A Survey of Canadian Landlords in 1871

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1997

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Urban History Review ; vol. 25 no. 2 (1997)

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David G. Burley, « The Senator, The Merchant, Two Carpenters, and a Widow: A Survey of Canadian Landlords in 1871 », Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, ID : 10.7202/1016067ar


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Résumé En Fr

Recent scholarship has improved our understanding of the increase in home ownership in Canada from the late nineteenth century, but less attention has been directed to the group that owners displaced, landlords. With data sampled from the 1871 manuscript census, this study compares landlords and housing tenure in twenty urban centres of various sizes to reveal variations in housing markets, in the concentration of the ownership of rental accommodation, and in the relative attraction of housing investments for different people.By 1871 housing markets had already responded to industrial development, and landlords in Canada's major centres provided much more residential accommodation than in smaller communities. They also were drawn from different social backgrounds and were more likely in Toronto and Montreal than elsewhere to be artisans and tradesmen, to be younger, and less likely to be engaged in commerce. The market sensitivity of petty landlords qualifies assumptions about the inability of such investors to expand the housing of industrial cities.But, their limited resources did mean that they were unlikely to increase their participation in the housing market further. Nor was there much incentive for the major landlords in large centres — retired businessmen, gentlemen, bourgeois, and widows — to invest more: having retired, further investment required them to constrain their level of consumption and perhaps reduce their standard of living.

Les récentes recherches nous ont permis de mieux comprendre la progression de l’accession à la propriété au Canada depuis la fin du dix-neuvième siècle. Les chercheurs se sont toutefois moins intéressés au groupe évincé par les nouveaux propriétaires, soit les propriétaires de logements. À l’aide de données tirées du recensement manuscrit de 1871, la présente étude compare la situation des propriétaires de logements et de la location immobilière dans vingt centres urbains de tailles diverses. L’auteur veut faire ressortir les variations dans les marchés du logement, dans la concentration de la propriété des logements de location et dans l’attrait relatif des investissements résidentiels pour différentes catégories de personnes.Dès 1871, les marchés du logement avaient déjà réagi au développement industriel et dans les principales grandes villes du Canada, les propriétaires offraient beaucoup plus de logements résidentiels que dans les petites communautés. De plus, les propriétaires de logements de ces centres urbains étaient issus de milieux sociaux différents. À Montréal et à Toronto en particulier, ils étaient plus souvent artisans et ouvriers qualifiés, plus jeunes et rarement commerçants. La sensibilité au marché des petits propriétaires nuance l’hypothèse voulant que de tels investisseurs ne pouvaient développer le parc de logements dans les villes industrielles.Toutefois, en raison de leurs ressources limitées, il était peu probable qu’ils s’engagent plus avant sur le marché du logement. Rien n’incitait non plus les principaux propriétaires des grands centres — hommes d’affaires à la retraite, rentiers, « bourgeois » et veufs — à investir davantage. Étant à la retraite, investir davantage aurait signifié une réduction de leur consommation et peut-être aussi de leur niveau de vie.

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