1998
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Urban History Review ; vol. 26 no. 2 (1998)
All Rights Reserved © Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, 1998
Matt Sendbuehler et al., « "...to produce the highest type of manhood and womanhood": The Ontario Housing Act, 1919, and a New Suburban Ideal », Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, ID : 10.7202/1016658ar
La recherche s’attarde généralement surtout sur les échecs de la « post–WWI Federal-Provincial housing scheme » du Canada. Nous avançons que le programme a des répercussions considérables dans trois domaines de l’urbanisme : les politiques du logement, la planification urbaine, et l’architecture résidentielle. Notre analyse se basera d’abord sur l’étude des impacts de la « Ontario Housing Act, 1919 », dans une vision contemporaine de ce que devrait être un aménagement résidentiel idéal.Dans les années 1920, une décisive reconceptualisation de la planification urbaine et de l’architecture a provoqué l’émergence d’une nouvelle idéologie du logement, du foyer et de l’urbanité, idéologie qui vise la reconstruction urbaine et la création de nouvelles agglomérations qui soient plus efficaces et plus équilibrées. La ville idéale comportait des quartiers ouvriers qui bien que géographiquement séparés des quartiers de la classe moyenne leur ressemblaient de plus en plus. Cette homogénéité était présente autant dans l’aménagement urbain que dans la conception des espaces fonctionnels intérieurs des logements. La réglementation étatique de la construction des logements pour la classe ouvrière associée aux plans de planification urbaine représente une tentative de réaliser ces idéaux. Sachant que le développement des banlieues est partie prenante à ces idéaux, nous soutenons que la planification urbaine et l’architecture des années 1920 au Canada a résulté en une nouvelle conception de la banlieue idéale.