Analyse spectromorphologique de La plénitude du vide de Jean-François Laporte

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2013

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 23 no. 1 (2013)

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Cléo Palacio-Quintin, « Analyse spectromorphologique de La plénitude du vide de Jean-François Laporte », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/1017211ar


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Jean-François Laporte est un compositeur inventif pour qui le son est une matière à découvrir et à explorer. Il s’intéresse particulièrement à l’évolution timbrale des sons dans le temps et dans l’espace. Ses démarches de recherche et d’expérimentation sur la matière sonore l’ont mené vers l’invention de nouveaux instruments. La plénitude du vide (2005), commande du quatuor de saxophones Quasar, est composée pour saxophones, orgue à sirènes, trompes-sax, saxophones volants, totem-tu-yos, sub-totems et totems-pompiers. L’oeuvre d’environ 60 minutes présente des textures sonores qui évoluent très lentement et permettent ainsi à l’auditeur de se retrouver dans un état d’écoute contemplative. Une méthode analytique liée à la musique électroacoustique s’est imposée, soit celle de la spectromorphologie, élaborée par Denis Smalley, qui permet de bien définir les mouvements de texture et l’occupation de l’espace spectral. L’analyse de l’oeuvre est réalisée à l’aide de la partition graphique manuscrite du compositeur, de l’enregistrement de la création et d’un sonagramme.

Jean-François Laporte is an inventive composer for whom sound is a material to be discovered and explored. He is particularly interested in how the timbre of a sound evolves through space and time, and his research and experimentation with sonic matter spurred him to invent new instruments. La plénitude du vide (2005), commissioned by the saxophone quartet Quasar, is scored for saxophones, siren organ, sax-trunks, flying saxophones, totem-tu-yos, sub-totems, and “totem-pompiers”. The work is approximately 60 minutes long and presents sonic textures that evolve very slowly, eliciting a contemplative state in the listener. In this article, the author uses an analytical method called spectromorphology, borrowed from electroacoustic music. Developed by Denis Smalley, it serves to define textural shifts in the work and its occupation of the sonic spectrum. The analysis is based on the composer’s manuscript and graphic score, a recording of the work’s premiere, and a sonogram.

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