Spiralités urbaines : Routines du quotidien dans Plouk Town d’Ian Monk

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2013

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Arborescences : Revue d'études françaises ; no. 3 (2013)

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Caroline Lebrec, « Spiralités urbaines : Routines du quotidien dans Plouk Town d’Ian Monk », Arborescences: Revue d'études françaises, ID : 10.7202/1017368ar


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Abordant le sujet de la représentation de la ville contemporaine dans Plouk Town, Ian Monk dresse le portrait d’une vision urbaine du sale, du déchet, du rejet, à travers un portrait pluriel d'habitants humiliés et anonymisés. Cette étude montre ainsi comment le portrait de la ville imaginaire de la banlieue française s’inscrit à l'encontre du rayonnement culturel d'une francitude de carte postale, pour s'ancrer dans un réel suintant la violence et le dégoût. Le traitement des chiffres par la forme textuelle en spirale de la sextine apporte un éclairage intéressant sur la manière dont la ville contemporaine s’écrit sous forme de statistico-poésie pour dresser un inventaire de routines humiliantes.

Addressing the issue of representing the contemporary city in poetry, Ian Monk’s Plouk Town creates an urban vision of dirt, waste, and rejection, inhabited by a humiliated, anonymous population. This study illustrates how the fictional French suburb contrasts with a postcard francitude through the association with images of violence and disgust. Monk’s use of the sestina and numeric sequences creates a textual spiral which can be read as a statistic-poetic effort to write the contemporary city and its inventory of humiliating daily routines.

Abordando el tema de la representación de la ciudad contemporánea en Plouk Town, Ian Monk traza el retrato de una visión urbana de la suciedad, del desecho y del rechazo a través del retrato plural de habitantes humillados y anonimizados. Este estudio demuestra como el retrato de la ciudad imaginaria del suburbio francés se inscribe en contra de la radiación cultural de una francitude de tarjeta postal, para anclarse en una realidad rezumada de violencia y repelencia. Con la forma textual en espiral de la sextina, el proceso de números interesantemente ilumina la manera en que la ciudad contemporánea se escribe en una forma de poesía-estadística para redactar un inventario de rutinas humillantes.

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