De Poe à Mallarmé, de Mallarmé à Poe : traduction, édition, création

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2012

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TTR : Traduction, terminologie, rédaction ; vol. 25 no. 2 (2012)

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Pauline Galli, « De Poe à Mallarmé, de Mallarmé à Poe : traduction, édition, création », TTR: Traduction, terminologie, rédaction, ID : 10.7202/1018806ar


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La traduction par Mallarmé des poèmes de Poe pose de manière singulière la question du lien entre l’activité de poète et celle de traducteur. S’inscrivant explicitement sur les traces de Baudelaire, cherchant à relever le défi lancé par ce dernier qui s’était limité à une traduction des nouvelles de Poe, n’osant pas en traduire les poèmes, Mallarmé place d’emblée son entreprise dans un rapport singulier à la notion d’auctorialité. En effet, sa référence n’est pas uniquement l’auteur traduit, mais également le traducteur précédent. Proposant une traduction qui, en dépit d’une grande fidélité, s’autorise des libertés étonnantes, il ne se contente pas de proposer sa version des poèmes de Poe, mais élabore une édition originale se fondant sur des initiatives déroutantes. Les frontières se troublent donc entre les rôles de poète, de traducteur, et d’éditeur, qu’endosse Mallarmé, mais cette confusion semble se résoudre dans la notion d’impersonnalité, idéal obsédant de la poétique mallarméenne.

Mallarmé’s translation of Poe’s poetry questions the relationship between the activities of poet and translator in a remarkable way. Following in the footsteps of Baudelaire, who translated Poe’s short stories but did not dare translate his poetry, Mallarmé took up the challenge and focused his work on the relationship between translation and the singular notion of authorship. In fact, he references not only the author being translated, but the previous translator as well. Proposing a translation that, in spite of its fidelity, takes a surprising amount of liberties, Mallarmé does not only want to offer his own version of Poe’s poetry, but wants to develop an original by taking unusual initiatives. The lines between the roles of poet, translator, and editor, which is taken on by Mallarmé, become blurred, but it is resolved through the notion of depersonalization, the ideal driving Mallarmé’s poetics.

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