Usurpation et coup d’État dans l’empire romain : nouvelles approches

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2012

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Cahiers d'histoire ; vol. 31 no. 2 (2012)

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Hermann Amon, « Usurpation et coup d’État dans l’empire romain : nouvelles approches », Cahiers d'histoire, ID : 10.7202/1019283ar


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Après sa victoire à Actium, Octave devint le seul maître de Rome. Il lui incombait donc de réaliser les réformes nécessaires pour mettre fin au long cycle de guerres civiles qui avaient agité la République. La réorganisation de l’État romain par Octave conduit à la naissance d’une nouvelle structure politique : le Principat. Pendant de nombreuses décennies, le concept d’usurpation fut préféré à celui de coup d’État pour qualifier la contestation de la « légitimité » d’un empereur régnant par un autre prétendant dans cette structure politique. Les historiens de l’Antiquité considéraient le concept de coup d’État trop contemporain et, par conséquent, anachronique. Toutefois, ces dernières années, on assiste à une importante évolution conceptuelle et sémantique sur ce sujet. Les spécialistes s’intéressant à l’histoire politique de l’Empire romain n’hésitant plus à parler de coup d’État pour décrire la réalité historique de la contestation de la légitimité d’un empereur régnant. L’objectif général de cet article est d’expliquer les avantages de cette transition.

Following his victory at Actium, Octavian became the sole ruler of Rome. It was incumbent on him therefore, to achieve the necessary reforms to end the long cycle of civil wars that had agitated the Republic. The reorganization of the Roman state by Octavian led to the birth of a new political structure : the Principate. For many decades, the concept of usurpation was used rather than political coup to qualify the challenge of a reigning emperor by another suitor in this structure. Historians of antiquity deemed the concept of political coup too contemporary and therefore anachronistic. However, in recent years there has been an important conceptual and semantic shift on this subject. Specialists interested in the political history of the Roman Empire no longer hesitate to speak of a coup to describe the historical reality and political challenge to the legitimacy of an emperor in office. The overall objective of this paper is to explain the benefits of this transition.

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