The Networked Infrastructure of Fossil Capitalism: Implications of the New Pipeline Debates for Environmental Justice in Canada

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2013

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Revue générale de droit ; vol. 43 (2013)

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Droits d'auteur © Faculté de droit, Section de droit civil, Université d'Ottawa, 2013




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Dayna Nadine Scott, « The Networked Infrastructure of Fossil Capitalism: Implications of the New Pipeline Debates for Environmental Justice in Canada », Revue générale de droit, ID : 10.7202/1021210ar


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Résumé En Fr

A read of the critical geography literature on the concept of “networked infrastructures” generates two arguments in relation to the environmental justice implications of the new pipeline debates. First, the proposed coast-to-coast pipeline is likely to exacerbate existing environmental inequities in Canada. Conceiving of the crude oil in a pipeline as a material flow of commodified nature demonstrates that, at the end of the pipe, inputs of labour, technology and capital are required to convert the crude into useable forms of energy. This leads to a serious engagement with the communities at the ends of the proposed pipes. Here, I illustrate the type of analysis that is required with a preliminary examination of the expected environmental health impacts from increased refinery emissions in Sarnia, Montréal and Saint John. Second, the notion that pipelines, despite their vital effects, are fixed and durable installations of built infrastructure—lending a marked inertia to the routes they cement—produces intergenerational equity concerns in relation to fossil capitalism. These concerns are brought powerfully to the fore by activists under the banner of Idle No More. In fact, it is this growing indigenous resistance movement centered on lands and resources that best illustrates the obvious contradiction: the permanence of the pipelines on the landscape, once built, underscores the gravity of the choices we are weighing, just as the active resistance of indigenous people across the county reveals the inherent instability of the networked infrastructure.

Une lecture de la littérature critiquant les réseaux d’infrastructures de gaz donne naissance à deux arguments relatifs aux implications de la justice environnementale dans le débat du nouveau pipeline. Premièrement, le pipeline proposé « d’un océan à l’autre » risque d’accentuer les inégalités environnementales déjà existantes au Canada. Le simple fait de percevoir le pétrole brut circulant dans un pipeline comme une version fluide et pratique de la nature nécessite à lui seul de la main-d’oeuvre, de la technologie et des capitaux importants, apports nécessaires à la transformation des ressources naturelles brutes en des formes d’énergie utilisables. Cela requiert un engagement sérieux avec les communautés concernées aux extrémités desdits pipelines. J’illustrerai ici le type d’analyses requis dans l’examen préliminaire des impacts environnementaux sur la santé auxquels on peut s’attendre en raison de l’augmentation des émissions des raffineries de Sarnia, Montréal et Saint John. Deuxièmement, le fait que les pipelines, en dépit de leur effet vital, constituent des installations fixes et durables, engendre des préoccupations en matière d’équité intergénérationnelle, de capitalisme et de combustibles fossiles. Ce sont ces inquiétudes que les tenants du mouvement « Idle No More » présentent. En fait, la résistance autochtone croissante face au développement des terres et des ressources illustre le mieux la contradiction évidente que, une fois construits, la permanence des pipelines dans le paysage souligne la gravité des choix que nous soupesons. Cette même résistance active un peu partout au pays révèle également l’instabilité inhérente au réseau d’infrastructures.

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