Rooster Town: Winnipeg’s Lost Métis Suburb, 1900–1960

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2013

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Urban History Review ; vol. 42 no. 1 (2013)

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Rivière Rouge (av. 1873)

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David G. Burley, « Rooster Town: Winnipeg’s Lost Métis Suburb, 1900–1960 », Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, ID : 10.7202/1022056ar


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Résumé En Fr

In the spring of 1959 the City of Winnipeg ordered the removal of fourteen families, mostly Métis, from land needed for the construction of a new high school in south Winnipeg. For at least a decade, the presence of Rooster Town, as the squatters’ shantytown was known, had drawn complaints from residents of the new middle-class suburbs who objected to the proximity of families of mixed ancestry who seemed indolent, immoral, and irresponsible and whose children brought contagious diseases into the elementary school. Suburban anxieties gave expression to a much deeper municipal colonialism that since the incorporation of Winnipeg had denied Aboriginal people a place in the city. Various agencies of municipal governance and the processes of urban development dispossessed indigenous peoples and pushed them farther onto the edges of the city until no space remained for them. The removal of Rooster Town erased the last visible evidence of a continuing Métis community that had survived in the area since the nineteenth century and that at its peak in the 1930s had numbered several hundred residents.

Au printemps 1959, la Ville de Winnipeg a ordonné l’éviction de quatorze familles, principalement Métis, pour libérer les terrains nécessaires à la construction d’une nouvelle école secondaire dans le sud de Winnipeg. Depuis au moins une décennie, ce quartier défavorisé, connu sous le nom de Rooster Town, a attiré des plaintes de la part des résidants de la nouvelle banlieue environnante en raison de la proximité de ces familles d’ascendance mixte qui donnait une image indolente, immorale et irresponsable et dont les enfants transmettaient à l’école primaire des maladies contagieuses. Les angoisses exprimées par les habitants des banlieues ont ainsi donné lieu à un colonialisme encore plus important que lorsque la constitution de la ville de Winnipeg avait donné lieu au refus de reconnaître aux autochtones une place dans la ville. Plusieurs instances municipales, de pair avec le développement urbain, ont évincé la population autochtone et l’ont repoussé vers la périphérie de la ville, jusqu’à ce qu’elle n’y trouve plus de place. Le démantèlement de Rooster Town a effacé les dernières témoins visibles de la continuité de la communauté Métis, qui y avait survécu depuis le dix-neuvième siècle et qui à son apogée dans les années 1930, comptait plusieurs centaines d’habitants.

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