Les mutuelles de santé face à la concurrence sur le marché de la protection sociale d’entreprise

Fiche du document

Date

2003

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Revue internationale de l'économie sociale : Recma ; no. 288 (2003)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Recma, 2003



Citer ce document

Pascale Turquet, « Les mutuelles de santé face à la concurrence sur le marché de la protection sociale d’entreprise », Revue internationale de l'économie sociale: Recma, ID : 10.7202/1022196ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En France, le premier mode d’obtention d’une couverture complémentaire santé est aujourd’hui le contrat collectif d’entreprise. La question qui se pose est de savoir si, sur ce marché très concurrentiel, les mutuelles de santé sont en mesure de faire valoir leurs principes solidaristes. Les résultats d’une enquête de terrain menée auprès d’organismes assureurs et en entreprise tendent au contraire à accréditer la thèse d’une certaine banalisation de l’offre mutualiste concernant le volet collectif de la couverture complémentaire maladie, tant en ce qui concerne le contenu que le mode de tarification des garanties. Les niveaux de prise en charge pratiqués se révèlent en effet extrêmement variés et les solidarités organisées assez restreintes. Ce constat pessimiste mérite cependant d’être nuancé en ce qui concerne les mutuelles d’entreprise, dont les pratiques demeurent plus solidaires.

In France today, supplementary health insurance is mainly provided by company health plans. In this highly competitive market, the issue arises of whether mutual health-care insurers can uphold their social principles. The findings of a survey conducted in the field among insurers and companies tend to support the hypothesis that, in the area of company health plans, mutual insurers' coverage and rates are increasingly similar to those of conventional insurers. The levels of cover turn out to be extremely varied and the social sharing of risk rather limited. This pessimistic assessment should however be qualified by the case of company mutuals, whose practices remain more socially committed.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en