Establishing Sound

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2013

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 24 no. 1 (2013)

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Résumé En Fr

The history of film sound has usually been configured as a series of technological upheavals. In every case, the story has been told through technological innovations, as if changes in technology were alone responsible for the development of new sound strategies. The approach offered here differs markedly from these previous treatments of sound. Instead of concentrating on technological shifts, this article stresses technical decisions made by the soundmen and directors responsible for developing Hollywood’s standard approach to sound. Through succinct analysis of two key films, The First Auto (Warner, 1927) and It Happened One Night (Columbia, 1934), along with briefer treatment of The Big Trail (Fox, 1930), a distinction is made between “shot-by-shot” treatment of sound and “scene-by-scene” treatment of sound. The systematic use of sound in It Happened One Night to establish and maintain a coherent sense of place gives rise to recognition of the increasingly common use of what the article terms “establishing sound.” Parallel to Hollywood’s familiar technique of introducing each scene with an “establishing shot,” the use of establishing sound offers filmmakers an additional method of locating auditors and maintaining their relationship to the film.

L’histoire du cinéma sonore est généralement conçue comme une suite de bouleversements technologiques. Dans chacun des cas, l’histoire est perçue sous l’angle de l’innovation technologique, comme si l’arrivée de nouvelles technologies était seule responsable du développement de nouvelles stratégies sonores. L’approche préconisée ici diffère sensiblement de cette façon d’appréhender le son. Plutôt que d’insister sur les changements technologiques, cet article met en lumière certaines techniques adoptées par les preneurs de son et les réalisateurs qui ont contribué à standardiser la conception sonore hollywoodienne. L’analyse succincte de deux films-clés, The First Auto (Warner, 1927) et It Happened One Night (Columbia, 1934), accompagnée d’un survol de The Big Trail (Fox, 1930), permettra de distinguer deux façons d’envisager le son : le traitement « plan par plan » et le traitement « scène par scène ». Dans It Happened One Night, l’utilisation systématique du son afin d’établir et de maintenir la cohérence spatiale témoigne de l’usage de plus en plus généralisé de ce que l’on nomme dans cet article le « son de situation ». Comparable à la technique répandue du « plan de situation », utilisée pour introduire chaque nouvelle scène, l’utilisation du son de situation agit comme une méthode supplémentaire visant, précisément, à situer les auditeurs et à maintenir le lien qui les unit au film.

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