Une lutte contre « le plus forcené des Yankees » : Edmond de Nevers et les Irlandais des États-Unis

Fiche du document

Date

2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Mens : revue d'histoire intellectuelle de l’Amérique française ; vol. 10 no. 2 (2010)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Mens, 2010



Citer ce document

Jean-Philippe Warren, « Une lutte contre « le plus forcené des Yankees » : Edmond de Nevers et les Irlandais des États-Unis », Mens: Revue d'histoire intellectuelle de l'Amérique française, ID : 10.7202/1023306ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

À partir d’une discussion portant sur les relations entre les Irlandais et les Canadiens français, cet article présente les grandes lignes de la pensée racialiste d’Edmond de Nevers (1862-1906), un auteur chez qui se lit sans doute le mieux la théorie des races qui dominait chez l’élite intellectuelle à son époque. L’incorporation annoncée des Canadiens français au sein de la grande République américaine représentait, à ses yeux, l’occasion d’une confrontation inévitable avec l’esprit collectif irlandais. Quelles seraient les relations entre ces deux groupes majoritairement catholiques ? Comment allaient-ils interagir ? Et surtout, qu’est-ce que la « science des races », telle qu’interprétée par Nevers, pouvait bien apprendre à ceux et celles qui tentaient de scruter l’avenir de l’Union américaine à un moment névralgique de son histoire ?

Using a discussion of the relations between the Irish and French Canadians as a starting point, this article presents an overview of the racialist thought of Edmond de Nevers (1862-1906), an author whose work perhaps best expresses the racial theories that prevailed among the intellectual elite of his era. The expected incorporation of French Canada into the American Republic would, in his view, lead to an inevitable confrontation with the collective spirit of the Irish. What sort of relations would these two largely Catholic groups have? How would they interact? And, most significantly, what could people who wished to gaze into the future of the American Union at a vital moment in its history learn from the "science of races," as interpreted by de Nevers.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en