La photographie sérielle et séquentielle. Origines et ambiguïtés

Fiche du document

Date

2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 24 no. 2-3 (2014)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Cinémas, 2014


Sujets proches Fr

image-représentation

Citer ce document

Caroline Chik, « La photographie sérielle et séquentielle. Origines et ambiguïtés », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1025153ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article vise à poser les premiers jalons d’une histoire de la photographie séquentielle du mouvement. Après en avoir recherché les origines dans les premiers cas de prise de vue multiple ayant donné lieu à la variation des poses (série) ainsi qu’à leur succession (séquence), l’auteure entend démontrer que les premières formes séquentielles du mouvement sont apparues dès les années 1850. Un autre rapport de la photographie au mouvement existe en dehors des « incontournables » bougé, instantané et chronophotographie : un mouvement mis en scène, posé et composé image par image. L’auteure examine des formes photographiques obtenues notamment au moyen du châssis multiplicateur et de la chambre à objectifs multiples, qui souvent présentent une ambiguïté entre sérialité et séquentialité : le portrait multiple, le portrait-carte et le portrait tournant, en interrogeant en particulier les liens étroits entre ce dernier, expérimenté par Nadar, et la photosculpture.

The goal of this article is to lay the initial groundwork for a history of the sequential photography of movement. Following research into this photography’s origins in the first multiple photographs to give rise to both variations in poses (series) and their succession (sequence), the author demonstrates that the earliest sequential forms of movement appeared in the 1850s. Another relation between photography and movement exists beyond the well-known motion blur image, snapshot and chronophotograph: staged motion, posed and composed image by image. The author examines the photographic forms achieved in particular by means of the multiplier and the multiple-lens optical chamber, which often create ambiguity between series and sequence—the multiple portrait, the portrait card and the revolving portrait—in particular by examining the close ties between the revolving portrait, with which Nadar experimented, and photo-sculpture.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en