Le manifeste sous l’emprise de la fiction : Le Caoutchouc décidément et Le Post-exotisme en dix leçons, leçon onze

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2013

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Études littéraires ; vol. 44 no. 3 (2013)

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Mette Tjell, « Le manifeste sous l’emprise de la fiction : Le Caoutchouc décidément et Le Post-exotisme en dix leçons, leçon onze », Études littéraires, ID : 10.7202/1025483ar


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L’article interrogera l’usage des codes du genre manifestaire dans deux fictions contemporaines françaises, Le Caoutchouc décidément d’Éric Chevillard (1992) et Le Post-exotisme en dix leçons, leçon onze d’Antoine Volodine (1998). Si, dans le cadre fictionnel, le discours manifestaire semble replié sur lui-même et n’avoir qu’une portée limitée, on montrera, à travers une analyse textuelle croisée, que ce procédé auto-représentatif et auto-théorisant implique dans ces fictions un nouveau type de discours légitimant : en effet, les auteurs y « proclament » une esthétique qui définit leur projet d’écriture, tout en se construisant une position singulière dans l’espace littéraire.

This paper questions the use of the manifesto genre in two contemporary French novels, Éric Chevillard’s Le Caoutchouc décidément (1992) and Antoine Volodine’s Le Post-exotisme en dix leçons, leçon onze (1998). While the manifesto discourse may seem inhibited and weak in the fictional context, the textual analysis will show that this self-serving and self-theorising narrative strategy implies a new type of legitimising discourse. Indeed, the two authors “proclaim” aesthetics that define their works, all the while carving their niche in the literary space.

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