Le développement minier au Nunavik et l’importance du parc national des Pingualuit pour protéger l’environnement et la culture inuit

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2013

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Études/Inuit/Studies ; vol. 37 no. 2 (2013)

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Pierre Philie, « Le développement minier au Nunavik et l’importance du parc national des Pingualuit pour protéger l’environnement et la culture inuit », Études/Inuit/Studies, ID : 10.7202/1025713ar


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Résumé En Fr

Since the late 1950s many mining companies have explored the Ungava Belt in Nunavik (Canada). Nickel, copper, and asbestos deposits have been mined since 1970, and some still are. At this time, the mining companies Canadian Royalties and Glencore Xstrata employ more than 1,500 workers at the mining sites. Kangirsujuamiut, Sallumiut, Puvirnitumiut, and the entire Nunavimmiut community have to learn how to live with the socio-economic and environmental impacts of the different mining projects. The general perception of mining in Nunavik has changed over time but the desire to protect the environment remains unchanged. Several committees like the Kativik Environmental Quality Commission, the Raglan Committee, and the Nunavik Nickel Committee are working together to make sure that Nunavik will continue to be seen as a place where traditional activities can still be practised. The creation of Pingualuit National Park, close to the existing mines, helps minimise the negative impacts and offers the Nunavimmiut the option of recovering a territory they have not used for some time. Pingualuit National Park now offers younger generations a chance to get closer to their culture, simply by facilitating their access to the territory.

Depuis la fin des années 1950, de nombreuses compagnies minières ont exploré la Fosse de l’Ungava au Nunavik (Canada). Des gisements de nickel, de cuivre et d’amiante y ont été exploités, ou sont en ce moment exploités, depuis les années 1970. Actuellement les compagnies Canadian Royalties et Glencore Xstrata emploient quelque 1500 personnes sur leurs sites d’extraction. Les Kangirsujuamiut, Sallumiut, Puvirnitumiut et les Nunavimmiut en général ont dû apprendre à vivre avec les retombées socioéconomiques et environnementales des projets miniers. Si leur perception de l’activité minière au Nunavik a évolué avec le temps, l’importance qu’ils accordent à la protection de l’environnement, elle, ne s’est pas érodée. Des comités comme la Commission de la qualité de l’environnement Kativik, le Comité Raglan et le Comité Nunavik Nickel voient à ce que le Nunavik continue à être perçu comme un territoire sain où il est toujours possible de pratiquer des activités de subsistance. La création du parc national des Pingualuit à proximité des mines aide également à minimiser les impacts environnementaux négatifs et offre aux Nunavimmiut la possibilité de récupérer un territoire qui avait été délaissé avec le temps. Le parc national des Pingualuit permet aux jeunes générations de se réapproprier une partie de leur culture, simplement en occupant le territoire.

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