2013
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Cahiers franco-canadiens de l'Ouest ; vol. 25 no. 1-2 (2013)
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John Parker, « Marguerite-A. Primeau et les origines de la littérature franco-colombienne », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, ID : 10.7202/1026084ar
Trois oeuvres de référence, Sauvage-Sauvageon (1984), Le totem (1988) et Ol’ Man, Ol’ dog et l’enfant et autres nouvelles (1995) de l’auteure d’origine albertaine Marguerite-A. Primeau marquent l’arrivée définitive de la littérature franco-colombienne. Depuis plusieurs années, la Colombie-Britannique profite d’une francophonie grandissante qui s’intéresse de plus en plus à son patrimoine et à ses institutions culturelles. Cette francophonie comporte maintenant plusieurs auteurs, et ce, dans tous les domaines littéraires, qui, comme l’a fait Marguerite-A. Primeau il y a soixante ans, s’installent dans cette province et contribuent au canon littéraire francophone qui continue à évoluer et à attirer l’intérêt de la critique. Cet article veut donc montrer le rôle influent de Marguerite-A. Primeau dans la mise en place de cette jeune littérature. En effet, des traces de son oeuvre s’y retrouvent partout. Ainsi, plusieurs romans en montrent des empreintes significatives et sont examinés ici, dont L’hiver de Mira Christophe (1986) de Pierre Nepveu, Itinérance (1999) et Nootka (2003) de Monique Genuist, et Les fossoyeurs (2010) d’André Lamontagne. De nombreuses nouvelles aussi bien que des pièces de théâtre reflètent également l’héritage de Marguerite-A. Primeau. Ce travail, un hommage à Marguerite-A. Primeau, décédée à Vancouver en octobre 2011, est en effet un aperçu du canon de la littérature franco-colombienne.