Toposémie, topos et figure imaginaire : à propos de La route d’Altamont de Gabrielle Roy

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2013

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Cahiers franco-canadiens de l'Ouest ; vol. 25 no. 1-2 (2013)

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Cet article porte sur les conditions d’émergence d’une figure imaginaire dans le cadre de l’acte de lecture. Il vise à montrer selon quelles modalités toute figure s’ouvre sur une expérience esthétique singulière. L’auteur insiste d’abord sur le rôle des processus sémiotiques cognitif, argumentatif, affectif et symbolique en jeu dans tout acte de lecture; il montre ensuite que leur interaction implique une dialectique entre les modes topologique et analogique de la signification lorsqu’il est question de lecture littéraire. Le va-et-vient entre ces modes appelle une description du cadre notionnel nécessaire à l’émergence d’une figure en lecture littéraire: complexité, mémoire, imagination et série scalaire. Une analyse menée sur une séquence narrative de La route d’Altamont de Gabrielle Roy permet de comprendre, d’une part, l’interaction des processus sémiotiques impliqués au plan topologique de la signification et de mettre en relief, d’autre part, les fondements discursifs indispensables à l’émergence d’une figure imaginaire. La dernière partie de l’article propose, notamment sous le signe de l’alchimie et du saturnisme, la cristallisation d’une telle figure autour des rapports entre la jeunesse et la vieillesse.

The present article discusses the conditions necessary for the emergence of an imaginary figure during the act of reading. It intends to demonstrate the modalities by which any figure invokes a unique aesthetic experience. The author first emphasises the role of cognitive, argumentative, affective and symbolic semiotic processes; he then demonstrates how, in the context of literary reading, this interaction implies a dialectic between topological and analogical modes of signification. The give and take between these modes calls forth a description of the notional context necessary for the emergence of a figure during literary reading: complexity, memory, imagination and scalar series. The analysis of a narrative sequence from Gabrielle Roy’s La route d’Altamont serves, on the one hand, to advance understanding of the interaction between the semiotic processes implicated in signification at the topological level and, on the other, to identify the discursive foundations required for the emergence of an imaginary figure. With specific reference to alchemy and lead poisoning, the final section of the article outlines the crystallisation of such a figure in the context of relations between youth and old age.

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