“Once I’m there I can find out where I am” : Place Making and the Homeless Geographies of a Downtown Toronto Street Kid Community

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2012

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Ethnologies ; vol. 34 no. 1-2 (2012)

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John Bodner, « “Once I’m there I can find out where I am” : Place Making and the Homeless Geographies of a Downtown Toronto Street Kid Community », Ethnologies, ID : 10.7202/1026145ar


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Résumé En Fr

Contemporary folklorists working on place have increasingly highlighted power and conflict as key aspects of spatial construction and the concomitant identity formation this practice provides. Utilizing this perspective and building on the work of social geographers’ research on the homeless I document the ways in which urban spatial regimes structure everyday practices of a street kid community in downtown Toronto. Utilizing the distinction between prime and marginal space to build an ecological map of the urban landscape I argue that my research participants’ utilization of de Certeau’s tactic of temporal manipulation claim public microsites for subsistence practices but reproduce their own esoteric subculture within marginal or refuse spaces that constitute a distinct backstage which rarely appears in the literature.

Les folkloristes contemporains qui travaillent sur l’espace ont récemment mis en évidence l’importance du pouvoir et des conflits en tant qu’aspects clés dans la construction des lieux et la formation d’identités découlant de pratiques spatiales. En utilisant cette perspective et en s’appuyant sur des travaux de recherche en géographie sociale sur les sans-abri, cet article documente comment un régime spatial urbain structure les pratiques quotidiennes d’une communauté d’enfants de rues au centre-ville de Toronto. En recourant à la distinction entre espace de choix et espace marginal pour construire une cartographie écologique du paysage urbain de Toronto, je soutiens que l’utilisation par mes participants de ce que de Certeau appelle des tactiques de manipulation temporelle permet une réappropriation des microsites publics pour des pratiques de subsistance, mais participe aussi à la reproduction de leur propre sous-culture ésotérique dans des espaces marginaux, qui constituent une arrière-scène distincte qui apparaît rarement dans la littérature.

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