État(-nation), citoyenneté et contingence : Éléments pour une problématisation de la hiérarchisation des appartenances au monde

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2014

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Politique et Sociétés ; vol. 33 no. 2 (2014)

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Jean-Charles St-Louis, « État(-nation), citoyenneté et contingence : Éléments pour une problématisation de la hiérarchisation des appartenances au monde », Politique et Sociétés, ID : 10.7202/1026666ar


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Cette note de recherche propose quelques pistes pour problématiser, à partir du constat de la contingence de la naissance, quelques-unes des hiérarchisations des appartenances qui sont maintenues à travers l’idée de l’État(-nation) comme paradigme dominant de l’organisation politique. La première partie analyse les contributions libérales culturalistes de Margaret Moore et de Michel Seymour pour montrer comment elles reproduisent certaines limites de l’État territorial moderne qu’elles cherchent précisément à dépasser. En outre, elles endossent une hiérarchisation de facto (et en fin de compte contingente) des (re)définitions légitimes de la citoyenneté et de l’appartenance. La deuxième partie s’intéresse aux réflexions d’Hannah Arendt sur l’État-nation, la citoyenneté et les apatrides. Les travaux d’Arendt paraissent pouvoir inspirer une compréhension des expériences ordinaires de la citoyenneté sensible aux inégalités liées à la contingence de la naissance.

The goal of this paper is to problematize some of the ways in which the nation-state, as the dominant paradigm of political territoriality, reproduces hierarchies of belonging and empowerment that elude the very contingent fact of birth. The first part of the paper examines the contributions of liberal culturalists Margaret Moore and Michel Seymour to discussions on citizenship in diverse societies, arguing that these approaches tend to reiterate some problematic aspects of the homogeneous nation-state they try to transcend. In particular, they endorse a de facto hierarchy of the ability to participate in the (re)definition of what citizenship and belonging mean. The second part of the paper discusses Hannah Arendt’s thoughts on the nation-state, stateless people, and citizenship. Arendt’s work appears to be helpful if we want to lay out a critical understanding of ordinary citizenship experiences that considers the deep inequalities rooted in the very contingent fact of birth.

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