Actrices des mutations ou responsables de leur précarité ? Travailleuses pauvres et politiques publiques au Québec

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2013

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Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail ; vol. 8 no. 2 (2013)

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Carole Yerochewski et al., « Actrices des mutations ou responsables de leur précarité ? Travailleuses pauvres et politiques publiques au Québec », Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail, ID : 10.7202/1027056ar


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La construction des statistiques de travailleur pauvre tient pour acquis que les ménages mettent en commun leurs revenus et perpétue une vision du monde du travail reposant sur la norme de l’emploi à temps plein et permanent. Partant du concept de revenu d’activité proposé par S. Ponthieux (2009), cet article met en lumière les impacts du choix d’une définition de travailleur sur la représentation statistique de la pauvreté en emploi : les femmes constituent la majeure partie des travailleurs pauvres et leur pourcentage parmi les ménages de travailleurs pauvres progresse. Leur insertion sur le marché du travail s’avère ainsi très inégale, et cette inégalité est renforcée par des politiques publiques qui s’appuient sur la division genrée et racialisée du travail pour réduire ses coûts de main-d’oeuvre.

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