Chute libre : souvenirs et remarques sur mon travail avec Fausto Romitelli

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2014

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 24 no. 3 (2014)

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Jean-Luc Plouvier, « Chute libre : souvenirs et remarques sur mon travail avec Fausto Romitelli », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/1027608ar


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L’auteur, qui a longuement collaboré avec Fausto Romitelli dans le cadre des activités de l’ensemble Ictus, rassemble ses souvenirs et peint un artiste excentrique et inquiet, échauffé contre son époque et impatient d’en découdre. La fonction du rock dans son écriture est analysée comme l’intrusion d’un « corps étranger » qui dénature en profondeur l’espace acoustique. Le son-matière, dont sa génération chantait les sortilèges, est désormais susceptible de tous les renversements : du chatoiement de l’image à l’angoisse d’un réel compact, de la transfiguration radieuse à la chute sans repères. L’élaboration des deux disques consacrés par Ictus au compositeur est détaillée, et l’excitation d’un moment transgressif où il s’agissait de passer un cap : faire entrer la musique contemporaine dans l’ère « post-“Sgt.Pepper’s Lonely Hearts Club Band” » sous le double emblème de la contre-nature romitellienne et de la guitare électrique comme modèle d’un rapport heureux à l’électronique.

The author, a long-time collaborator of Fausto Romitelli as musical director of the Ictus Ensemble, gathers his memories to paint a picture of an eccentric and uneasy artist who struggled against his era and was eager to derail it. The use of rock music in Romitelli’s works is seen as the intrusion of a “foreign agent,” deeply distorting the acoustic landscape. The sonic landscape, which his generation decried, is hence inclined to subversion: glimmering imagery undermines solidity, radiant metamorphosis gives way to freefall. The production of the two recordings, dedicated by Ictus to Romitelli, is minutely detailed, marking the transgressive, jarring moment when contemporary music entered the “post-Sgt.-Pepper” era under the twin standards of Romitellian unnaturalism and electric guitar as a bridge to electronic music.

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