La Société royale de Botanique de Belgique (1862-1875) : tourments identitaires et éditoriaux d’une jeune société savante

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2014

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Mémoires du livre ; vol. 6 no. 1 (2014)

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Denis Diagre-Vanderpelen, « La Société royale de Botanique de Belgique (1862-1875) : tourments identitaires et éditoriaux d’une jeune société savante », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, ID : 10.7202/1027696ar


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Cette contribution décrit un aspect particulier de la vie de la Société royale de Botanique de Belgique, durant ses 14 premières années d’existence. Née en 1862, cette société savante spécialisée se voulait, au contraire de l’élitiste Académie royale de Belgique, un lieu de sociabilité ouvert à tous les botanistes, amateurs comme professionnels, en rendant accessibles aux moins aguerris d’entre eux les pages de son Bulletin. Rapidement « capturée » par les professionnels de la science − ou aspirants tels − et par leurs ambitions, la société s’éloigna des amateurs, un « en bas scientifique » indispensable à sa survie financière, et une tension gagna la politique éditoriale du Bulletin. Certains en voulaient hausser le niveau, d’autres y voulaient laisser une place aux auteurs plus modestes. Rôle des personnalités dans les sociétés savantes, bottom-up science, vulgarisation et professionnalisation des sciences, sont autant de thèmes qui se donnent à voir dans cette étude.

This contribution deals with the early editorial activities of the Royal Botanical Society of Belgium (1862-1875). Founded as a place where both professional scientists and even the least seasoned amateur members could share views and publish papers, the scientific society and its Bulletin were in direct contrast to the high standards of the Royal Academy. However, it did not take long for professional and would-be professional botanists to “capture” the Bulletin in order to satisfy personal or institutional ambitions. Since this change threatened the original statute of the society and its own survival, editorial strategies were devised to retain the lay members whose fees kept the society alive. This case study deals with topics like bottom-up science, popularization and professionalization of the sciences in the context of scientific societies and the role of individuals.

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