Les contrefaçons belges au Québec... Au temps où le livre français était « belge »

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2011

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Documentation et bibliothèques ; vol. 57 no. 3 (2011)

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Jacques Hellemans, « Les contrefaçons belges au Québec... Au temps où le livre français était « belge » », Documentation et bibliothèques, ID : 10.7202/1028843ar


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Au Québec, le livre belge se confond, sur le plan des genres, avec la bande dessinée (Tintin, Alix, Blake et Mortimer, etc.), la pédagogie et la religion, et, sur le plan des maisons d’édition, avec Casterman et Marabout. Alors que les historiens du livre font généralement coïncider les relations commerciales de la Librairie belge avec le Québec au cours de la seconde moitié du xixe siècle, la présence du livre belge au Bas-Canada est attestée dès le début du xixe siècle, notamment par le biais de l’industrie de la « réimpression » ou « contrefaçon belge ». Au-delà de leurs évidentes ambitions commerciales, les éditeurs qui pratiquaient la contrefaçon ont largement contribué à répandre la littérature française dans le monde. Il fut même un temps où la Belgique détenait le monopole du livre de langue française. Ainsi, au milieu du xixe siècle, le livre français de facture belge inonde le marché québécois, notamment par les soins d’Édouard-Raymond Fabre, de Jean-Baptiste Rolland et des frères Joseph et Octave Crémazie.

In Québec, the Belgian book is associated with a certain type of book, be it the comic strip (Tintin, Alix, Blake and Mortimer) or with pedagogy and religion, as well as publishers such as Casterman and Marabout. While book historians generally coincide the commercial relations of the Librarie belge in Québec during the second half of the 19th century, the presence of the Belgian book in Lower Canada has been documented as early as the beginning of the 19th century, namely with the industry of reprints or unauthorized Belgian editions. Beyond their obvious commercial interests, publishers who resorted to unauthorized editions largely contributed to the spread of French literature throughout the world. There was a time when Belgium held the monopoly of the French book. As such, in the middle of the 19th century, the French book with a Belgian design flooded the Québec market, namely with the help of Édouard-Raymond Fabre, Jean-Baptiste Rolland and the brothers Joseph and Octave Crémazie.

En Quebec, el libro belga se asocia, en el piano de los géneros, con las historietas (Tintin, Alix, Blake y Mortimer, etc.), la pedagogía y la religión, y, en el plano de las editoriales, con Casterman y Marabaut. Aunque los historiadores del libro suelen hacer coincidir las relaciones comerciales de la Librería belga con el Quebec de la segunda mitad del siglo XIX, se ha comprobado la presencia del libro belga en el Bajo Canadá desde principios del siglo XIX, en especial a través de la industria de la "reimpresión" o de la "imitación belga". Más allá de sus evidentes ambiciones comerciales, los editores que realizaban imitaciones contribuyeron ampliamente a difundir la literatura francesa en el mundo. Incluso, hubo una época en la que Bélgica contaba con el monopolio del libro francés. De esta manera, a mediados del siglo XIX, el libro francés impreso en Bélgica se vendía en todo el mercado quebequense, especialmente, gracias a Édouard-Raymond Fabre, a Jean-Baptiste Rolland y a los hermanos Joseph y Octave Crémazie.

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