“We Dare Entertain Thoughts not to the Liking of Present-Day Bigots”: Radical Slavs, Race, Civil Rights, and Anti-Communism in Red-Scare America

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2014

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Journal of the Canadian Historical Association ; vol. 25 no. 2 (2014)

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Robert M. Zecker, « “We Dare Entertain Thoughts not to the Liking of Present-Day Bigots”: Radical Slavs, Race, Civil Rights, and Anti-Communism in Red-Scare America », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, ID : 10.7202/1032843ar


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Résumé En Fr

Developing a white identity was a key component in immigrants’ acculturation to America. Many immigrants learned to distance themselves from black fellow workers through cultural productions that delineated blacks as impermissible outsiders, and made a case for Slavic or Mediterranean inclusion in the Caucasian republic. Yet “red” immigrants resisted white privilege. During the 1930s-1950s, members of the International Workers Order endorsed anti-colonial movements and civil rights for blacks at home. The Slovak Workers Order and other IWO lodges joined the “American Crusade Against Lynching” and lobbied for an end to the poll tax and segregation. During World War II the IWO was active in anti-lynching and anti-poll-tax campaigns. While in the 1940s many white Americans violently resisted black attempts to integrate neighbourhoods, the radical groups sought to counter the hegemonic white narrative and build cross-racial alliances while preserving members’ discreet, ethnic identities. In no small measure because of this anti-racist activism, the Order was placed on the Attorney General’s List of Subversive Organizations. By 1954 the Order was dismantled, but for a brief moment some “red” members opted out of racial privilege in favour of black-white solidarity.

L’acquisition d’une identité de Blanc constituait un élément clé de l’acculturation des immigrants aux États-Unis. Nombre d’immigrants ont appris à se dissocier de leurs compagnons de travail noirs au contact de productions culturelles qui dépeignaient les Noirs comme des exclus et qui préconisaient l’inclusion slave et méditerranéenne au sein de la république caucasienne. Pourtant, les immigrants « rouges » se sont opposés aux privilèges des Blancs. Dans les années 1930-1950, les membres de l’International Workers Order (IWO) ont appuyé les mouvements anticolonialistes et les droits civils des Noirs au pays. Le Slovak Workers Order et d’autres sections de l’IWO se sont joints à la campagne « American Crusade Against Lynching » et ont milité pour l’abolition du cens et de la ségrégation. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’IWO est intervenu dans les campagnes contre le lynchage et le cens. Même si dans les années 1940, bien des Américains blancs ont résisté avec violence aux tentatives des Noirs de s’intégrer dans leurs quartiers, les groupes radicaux ont cherché à contrer le récit hégémonique des Blancs et à conclure des alliances interraciales tout en maintenant la discrétion sur l’identité ethnique de leurs membres. En raison en bonne partie de cet activisme antiraciste, l’IWO a été placé sur la List of Subversive Organizations du procureur général. En 1954, l’IWO a été démantelé, mais pendant un bref moment quelques membres « rouges » se sont soustraits aux privilèges de race pour se montrer plutôt partisans de la solidarité entre Blancs et Noirs.

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