Le changement de nos valeurs et certitudes au long de ce demi-siècle

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2015

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Santé mentale au Québec ; vol. 40 no. 2 (2015)

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François Borgeat et al., « Le changement de nos valeurs et certitudes au long de ce demi-siècle », Santé mentale au Québec, ID : 10.7202/1033049ar


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Dans cet essai, le premier auteur présente sa vision des changements importants dans les valeurs, certitudes et croyances fondamentales qui ont marqué le premier demi-siècle du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.Cinq changements majeurs sont proposés : 1- de la psychanalyse aux maladies du cerveau, 2- de « Est-ce qu’un non-médecin peut pratiquer la psychanalyse ? » à « Est-ce qu’un psychiatre peut encore faire de la psychothérapie ? » 3- de la continuité des soins aux épisodes de soins, 4- du traitement d’emblée aux évaluations répétées, 5- de l’amour qui guérit au tabou de l’amour.Puis le deuxième auteur souligne l’effervescence de la neuropsychiatrie à l’Université McGill avant l’arrivée de la psychanalyse. Finalement, on observe que l’influence accrue des classifications DSM et de la psychopharmacologie a transformé la psychiatrie clinique, particulièrement en orientant l’entretien vers la recherche de critères vus comme objectifs au lieu de la compréhension intime des symptômes.

This essay attempts to describe and discuss the major changes in values and fundamental beliefs related to clinical practice within the Département de psychiatrie de l’Université de Montréal since its creation fifty years ago.Being an essay, the methods include shared recollections, discussions with colleagues, especially between the co-authors, and the study of some documents related to the practice of psychiatry 40 to 50 years ago.Five major axes of change are proposed: 1- From psychoanalysis to brain diseases, 2- From “Can a non-physician practice psychoanalysis?” to “Can a psychiatrist still perform psychotherapy?” 3- From continuity of care to episodes of treatment, 4- From treatment first to repeated assessments of patients, 5- From love that can heal and repair to a taboo of love.Finally it is suggested that the increasing emphasis on psychopharmacology and on DSM classifications has contributed to a shift from attempts to understand the intimate nature of symptoms and suffering to a priority given to rather mechanical clinical assessments in search of “objective” criteria.

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