De quelques figures contemporaines de la « politisation de l’art »

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2014

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 23 (2014)

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Bastien Gallet, « De quelques figures contemporaines de la « politisation de l’art » », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1033337ar


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On a en mémoire la phrase en forme d’injonction qui clôt « L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique » de Walter Benjamin : « Voilà l’esthétisation de la politique que pratique le fascisme. Le communisme y répond par la politisation de l’art. » Qu’en fut-il de cette promesse ? Quel(s) usage(s) politique(s) – et en quel sens du mot politique – les artistes ont-ils fait des possibilités que les pratiques nouvelles de l’art que décrivait Benjamin dans ce texte ouvraient à l’orée du 20e siècle ? Et qu’ont-ils fait en ce sens de ce nouveau rapport au réel qu’elles instruisaient tant du côté de la production que de celui de la réception ? Nous répondrons à ces questions en étudiant, à travers quatre grandes figures de la politisation de l’art, quatre formes exemplaires de (re)montage/(re)mixage : s’insérer/recontextualiser (Joseph Beuys), prélever/composer (Luigi Nono), enquêter/documenter (Hans Haacke), implanter/suspendre (Max Neuhaus).

Walter Benjamin’s well-known essay “The Work of Art in the Age of Mechanical Reproduction” ends with the injunction: “This is the situation of politics which Fascism is rendering aesthetic. Communism responds by politicizing art.” How can we interpret this promise? What political use (and in what sense of the word ‘political’) did artists make of the new artistic possibilities and practices outlined by Benjamin in his text that opens with the dawn of the twentieth century? What did they make of this new relationship to the real that they helped to introduce, both in the realm of artistic production and interpretation? These questions will be answered through an analysis of four exemplary forms of (re)editing/(re)-mixing, as illustrated in the works of four great figures of artistic politicization: inserting/recontextualizing (Joseph Beuys), sampling/composing (Luigi Nono), investigating/documenting (Hans Haacke), and implanting/suspending (Max Neuhaus).

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