La création, un concept théologique : réponse à Sophie Nordmann

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2015

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Laval théologique et philosophique ; vol. 71 no. 1 (2015)

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Jean-Marc Moschetta, « La création, un concept théologique : réponse à Sophie Nordmann », Laval théologique et philosophique, ID : 10.7202/1033688ar


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Phénoménologie de la transcendance, publié par Sophie Nordmann, propose une réflexion sur certains concepts classiques de la théologie : création, rédemption, transcendance, etc. La thèse principale de l’ouvrage est que le monde est insuffisant à rendre compte de lui-même et que cette incomplétude est elle-même indéductible du monde. D’où le caractère authentiquement créé du monde. La création du monde, entendue strictement sur le mode de « l’insuffisance ontologique à soi » (p. 22), apparaît alors comme un concept délié du don originel et permet de faire l’économie d’un Dieu créateur. Cet article met en regard cette analyse et celle qui est issue de la tradition théologique. En particulier, même si la construction de la thèse principale de l’ouvrage est contestée sur la base des contre-exemples fournis par les sciences contemporaines de la nature, la conclusion de l’ouvrage qui proclame le lien entre création et rédemption d’un monde en voie d’achèvement peut être reçue comme une confirmation de la légitimité de la théologie naturelle contemporaine.

Phénoménologie de la transcendance, published by Sophie Nordmann, offers a philosophical thought on some classical concepts of theology such as : creation, redemption, transcendence, etc. The main thesis of the book is that the world is insufficient to account for itself. Moreover, the world incompleteness cannot be inferred from the world. Hence the world as a genuine created entity. The creation of the world, strictly understood as the “ontological self-insufficiency” (p. 22) appears as a concept independent of the original gift and allows to consider God the Creator as unnecessary. The present article compares Ms. Nordmann’s analysis with the one inherited from the theological tradition. The main book thesis is disputed on the basis of counter-examples issued from contemporary natural sciences. Yet, the conclusion proclaims a connection between creation and redemption of a world in the process of accomplishment. That conclusion may be regarded as confirming the legitimacy of contemporary natural theology.

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