Le surtitrage intralingual au théâtre… ou son absence : une étude de cas des Belles-Soeurs à Paris

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2014

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L’Annuaire théâtral : Revue québécoise d’études théâtrales ; no. 55 (2014)

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Michèle Laliberté, « Le surtitrage intralingual au théâtre… ou son absence : une étude de cas des Belles-Soeurs à Paris », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, ID : 10.7202/1033708ar


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Cet article fait le point sur l’évolution du débat linguistique entourant la présentation des Belles-Soeurs en France, en faisant l’analyse de l’interdiscours sur le joual relevé dans les dossiers de presse de 2012 et en le comparant aux propos des journalistes qui avaient vu la pièce de Tremblay à Paris en 1973. Le second volet de cette étude est une réflexion sur la pertinence du surtitrage lorsqu’il s’agit de présenter une pièce de théâtre dont la langue de départ est bien celle du public cible, mais dont la variante diatopique pose un problème de compréhension pour l’auditoire. L’analyse de l’interdiscours sur le joual révèle que le débat est empreint d’émotion et que cette composante affective, sous-jacente au discours des différents intervenants, pourrait avoir influencé les propos des journalistes de la presse écrite. L’auteure conclut qu’il serait intéressant de rendre au surtitrage intralingual ses lettres de noblesse en considérant toutes les avenues qu’il serait en mesure de créer pour la représentation théâtrale, et cela sur les plans dramaturgique, esthétique et interculturel.

This article focuses on the evolution of the linguistic debate surrounding performances of the Québécois play Belles-Soeurs in France, by analysing the interdiscourse on joual in press reviews written in 2012, and comparing it with comments from journalists who saw Tremblay’s play in Paris in 1973. The second aim of the study is to consider the relevance of surtitles when a play is written in the language of the intended audience but is nevertheless difficult for spectators to understand because of its diatopic variant. The analysis of the interdiscourse on joual reveals that the debate was partly emotional and that this affective component, underlying the discourse of the various parties involved, may have influenced the comments of the printed-press journalists. The author concludes that it might be worthwhile to recognize the value of intralingual surtitling, considering the avenues that it would create for theatrical performances at different levels: dramatic, aesthetic, and intercultural.

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