Les travailleuses domestiques immigrées : entre la loi, l’amour et les soins

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1992

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International Review of Community Development ; no. 28 (1992)

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Myriam Bals, « Les travailleuses domestiques immigrées : entre la loi, l’amour et les soins », Revue internationale d’action communautaire / International Review of Community Development, ID : 10.7202/1033814ar


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Le gouvernement canadien a créé un programme spécial pour favoriser l’immigration, sur une base temporaire et précaire, de femmes instruites qui travaillent dans les maisons privées à titre de domestiques. Embauchées pour permettre aux parents de poursuivre leur carrière professionnelle, ces domestiques font du ménage, mais surtout prennent soin des enfants. Obligées, par la loi, de résider chez l’employeur, ces travailleuses vivent dans un rapport de pouvoir inégal, au profit des employeurs, où se mêlent relations de subordination et relations affectives intenses entre l’enfant et l’employée, qui fait souvent office de véritable substitut maternel.

The Canadian government has developed a special program to encourage the immigration, on a temporary and precarious basis, of educated women to work in private homes as domestics. Hired to enable parents to pursue professional careers, these domestics do housework in addition to their primary role of caring for the children. Obligated by law to reside in the employer's home, these workers are living in an unequal power relationship, to the employers' benefit, wherein relationships of subordination coexist with intense affective ties between the child and the employee, who often acts as a veritable mother substitute.

El gobierno canadiense ha creado un programa especial para favorecer la inmigración, sobre una base temporal y precaria, de mujeres instruidas que trabajan en casas particulares como domésticas. Contratadas para permitir a los padres que prosigan sus carreras profesionales, esta domésticas se encargan del aseo, pero sobre todo se hacen cargo de los niños. Obligadas por la ley a vivir en la residencia de los empleadores, estas trabajadoras viven en una relación desigual de poder, que beneficia los empleadores, en la que se mezclan las relaciones de subordinación y las relaciones afectivas intensas entre el niño y la empleada, que actúa muchas veces como un verdadero substituto de la madre.

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