Gouvernance urbaine et rassemblements de jeunes à Montréal-Nord. Autour de la notion de gang de rue

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Criminologie

Relations

Ce document est lié à :
Criminologie ; vol. 48 no. 2 (2015)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Les Presses de l’Université de Montréal, 2015




Citer ce document

Eduardo González Castillo et al., « Gouvernance urbaine et rassemblements de jeunes à Montréal-Nord. Autour de la notion de gang de rue », Criminologie, ID : 10.7202/1033839ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Cet article consiste en une réflexion sur la notion de gang de rue. Il aborde le contexte historique de sa construction et de sa « popularisation » en Amérique du Nord. L’article s’attarde plus précisément sur la façon dont les transformations expérimentées par les sociétés capitalistes contemporaines (l’immigration, la perte d’espaces publics, le changement du système de justice) expliquent sa diffusion. Le but de l’article n’est certainement pas de nier l’existence de la criminalité juvénile (individuelle ou collective), mais plutôt de réfléchir sur les limites associées à l’un des concepts les plus utilisés pour la comprendre. En ce sens, il est possible de dire que le texte cherche à déconstruire la notion de gang de rue. Le cas utilisé pour illustrer notre réflexion est celui de Montréal-Nord, arrondissement montréalais qui a été souvent associé aux gangs de rue par les médias et par les services de sécurité publique au Québec, Canada.

This article focuses on the concept of street gangs, discussing the historical context of the construction and “popularization” of this concept in North America. More precisely, it deals with the way in which the transformations experienced by contemporary capitalist societies (immigration, loss of public spaces, changes in the justice system) explain the diffusion of this concept. The purpose of the paper is certainly not to deny the existence of juvenile crime (individual or collective), but rather to reflect on the limits of one of the most popular concepts used to understand it. In this sense, it is possible to say that the paper seeks to deconstruct the notion of “street gang”. The particular example used to illustrate this investigation is that of Montréal-Nord, a Montreal neighborhood that has often been associated with street gangs by the media and by public security services in Quebec.

Este artículo consiste en una reflexión sobre la noción de pandillas. Aborda el contexto histórico de su construcción y de su « popularización » en América del Norte. Más precisamente, el artículo se centra en la forma en la que las transformaciones experimentadas por las sociedades capitalistas contemporáneas (la inmigración, la pérdida de espacios públicos, el cambio del sistema judicial) explican su difusión. El objetivo del presente artículo no reside en negar la existencia de la criminalidad juvenil (individual o colectiva), sino más bien en reflexionar acerca de los límites asociados a uno de los conceptos más utilizados para comprenderla. En ese sentido, el presente artículo intenta deconstruir la noción de pandilla. El caso utilizado para ilustrar nuestra reflexión es aquel de Montreal Norte, barrio montrealés que ha sido frecuentemente asociado por los medios de comunicación y por los servicios de seguridad pública de Québec a las pandillas callejeras.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en