Réflexion autour du mourir et de l’importance des rites funéraires aujourd’hui

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1990

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International Review of Community Development ; no. 23 (1990)

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Yvonne Preiswerk, « Réflexion autour du mourir et de l’importance des rites funéraires aujourd’hui », Revue internationale d’action communautaire / International Review of Community Development, ID : 10.7202/1034000ar


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Une extrême complexité de sentiments entoure le mourir aujourd’hui. D’une part, on refuse la mort, on l’écarte, on la cache; elle est devenue non-sens. Pourtant, chacun de nous se sait « en sursis de vie » dans une société qui a dépossédé l’homme de sa mort, mais a donné en revanche une visibilité renouvelée à la mort, à celle de l’autre. Tandis que science et technique ont créé l’illusion de l’impossible éternité, la mort relève désormais de gestionnaires qui achèvent de la désocialiser. Mais en même temps, il semble bien que de nouveaux rites émergent pour la resocialiser.

An extreme complexity of feelings surrounds dying today. On the one hand, we refuse death, we brush it aside and hide it: it has become absurd. However, we are each aware that we are "on a life reprieve," in a society which has dispossessed man from his death, but on the other hand granted a renewed visibility to death, that of the other. While science and technology have created the illusion of an impossible eternity, death is henceforth the responsibility of its managers who are completing its desocialization. But at the same time, new rites seem to be emerging to resocialize it.

El morir contemporáneo está rodeado de sentimientos muy complejos. Por una parte, se rehusa la muerte, se la aleja, se la esconde; ella es sólo ausencia de sentido. Sin embargo, cada uno de nosotros se sabe "con permiso temporal de vida", en una sociedad que ha desposeído al hombre de su muerte, pero que ha dado, en revancha, una visibilidad renovada a la muerte, a la del otro. Mientras que la ciencia y la técnica han creado la ilusión de la eternidad imposible, la muerte cae bajo la tutela de gestionarios, que terminan de des-socializarla. Nuevos ritos parecen, sin embargo, emerger, dándole nuevamente un sentido social.

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