Le point sur les marées d’équinoxes dans l’estuaire du Saint-Laurent

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2016

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Le Naturaliste canadien ; vol. 140 no. 1 (2016)

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Daniel Bourgault et al., « Le point sur les marées d’équinoxes dans l’estuaire du Saint-Laurent », Le Naturaliste canadien, ID : 10.7202/1034101ar


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Selon une étude publiée dans Le Naturaliste canadien, les marées de l’estuaire du Saint-Laurent ne seraient pas plus grandes aux équinoxes qu’à d’autres moments de l’année. Cette idée de marées plus grandes aux équinoxes relèverait plutôt d’une croyance populaire sans fondements théoriques, répandue même parmi la communauté scientifique. Il est démontré ici que ces conclusions contredisent en fait la théorie des marées et découlent d’un problème de sous-échantillonnage des données de marées. Une analyse basée sur 30 ans d’observations horaires du niveau de la mer à la station Rimouski montre que, statistiquement, les marées sont bel et bien plus énergétiques autour des équinoxes, en accord avec la théorie des marées. Cependant, cette conclusion statistique n’indique pas nécessairement que les marées les plus fortes d’une année particulière se rencontrent précisément aux jours des équinoxes puisque l’augmentation du marnage vers les équinoxes est faible comparativement aux variations de marnages associées au cycle vive-eau/morte-eau (2 semaines) qui n’est pas synchronisé avec les équinoxes. La théorie des marées est expliquée simplement et un schéma est proposé pour illustrer l’influence du cycle équinoxe-solstice sur les marées.

According to a study published in Le Naturaliste canadien, tides in the St. Lawrence Estuary would not be any greater at the equinoxes than they are at any other moment of the year. According to the study, the idea that tides may be larger at the equinoxes is a popular unfounded belief that is widespread, even among scientists. Here, it is demonstrated that these conclusions contradict the theory of tides and arise from a problem in the subsampling of tide data. A statistical analysis based on 30 years of hourly water level observations at Rimouski, shows that tides are indeed more energetic around the equinoxes, which is in agreement with the theory of tides. However, this conclusion does not necessarily indicate that the greatest tides always appear precisely at the equinoxes in a given year. This is because the increase in the tidal range as the equinoxes are approached is rather small in comparison with the large neap-spring tidal variability, which is not synchronized with the equinoxes. The theory of tides is explained in simple terms and a schematic diagram is proposed to explain the effect on tides during the equinox-solstice cycle.

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