2015
Ce document est lié à :
Recherches féministes ; vol. 28 no. 2 (2015)
Tous droits réservés © Recherches féministes, Université Laval, 2015
Catherine Flynn et al., « Le projet Dauphine : laisser la parole aux jeunes femmes de la rue et agir ensemble pour lutter contre la violence structurelle par l’entremise de la recherche-action participative », Recherches féministes, ID : 10.7202/1034175ar
Alors que l’intersectionnalité est devenue, selon l’expression employée par Kathy Davis, un véritable « buzzword » dans le champ des études féministes, plusieurs questionnements persistent quant à son utilisation pour valoriser la parole des femmes marginalisées et l’inclure dans les pratiques sociales. Les auteures présentent une recherche-action participative réalisée auprès d’un groupe de sept jeunes femmes de la rue de la région de Québec, sur le thème de la violence structurelle. Une analyse du processus, à partir des critères de scientificité de la recherche-action participative, montre la manière dont les participantes se sont engagées dans la réflexion sur leur expérience de la violence structurelle et dans l’expérimentation de stratégies pour la prévenir ou la surmonter ou encore y résister.