Quelques réflexions sur le silence et le droit : essai de systématisation

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2015

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Les Cahiers de droit ; vol. 56 no. 3-4 (2015)

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Marcel Urbain Ngah Noah, « Quelques réflexions sur le silence et le droit : essai de systématisation », Les Cahiers de droit, ID : 10.7202/1034463ar


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Le silence côtoie indiscutablement le droit. Il s’agit d’un couple en interaction. Le silence saisit le droit à travers les silences du droit. Ces silences, justifiés par plusieurs raisons, sont protéiformes et source d’incertitude. Le droit essaie tant bien que mal de les combler quand il ne les génère pas lui-même. Par ailleurs, le droit appréhende le silence en tentant de le juridiciser. Entreprise perceptible à travers non seulement le droit au silence, mais aussi par l’imposition ou l’interdiction du silence selon les cas. Constatant la présence du silence, le droit l’interprète en lui octroyant ou non une portée juridique.

Silence is clearly a close companion to the law — the pair constantly interact. Silence appears through gaps in the law. The gaps, justified by a variety of reasons, are protean and, as a source of uncertainty, the law attempts to fill even those it does not generate. The law deals with silence by attempting to define it in legal terms. This can be seen not only in the right to remain silent, but also when the law requires or prohibits silence in various cases. In the presence of silence, the law interprets it by granting or denying it a legal effect.

El silencio se relaciona indiscutiblemente con el derecho, se trata de una pareja en interacción. El silencio recurre al derecho a través de los silencios del derecho, que son polifacéticos y se justifican por diversas razones. Son fuentes ambiguas, que el derecho trata bien que mal de colmar cuando no las produce él mismo. Por su parte, el derecho recurre al silencio y trata de normalizarlo. Esto constituye una tarea que se puede percibir no solamente a través del derecho al silencio, sino también a través de la imposición o de la prohibición del silencio según el caso. Al constatar la presencia del silencio, lo interpreta confiriéndole o no una trascendencia jurídica.

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