Crise, État et politique de main-d’oeuvre

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1983

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International Review of Community Development ; no. 10 (1983)

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L’auteur élabore ici une réflexion sur le rôle des politiques de main-d’oeuvre en temps de crise. Sur la base d’une analyse des divers programmes canadiens, il met en évidence que les programmes de main-d’oeuvre oscillent constamment entre des objectifs économiques (requalifier rapidement la main-d’oeuvre la plus apte à répondre aux besoins des secteurs les plus dynamiques de l’industrie) et des objectifs sociaux (occuper les chômeurs, réduire le nombre de prestataires d’assurance-chômage, etc.). En période de crise, il semble qu’on cherche à redonner force à la fonction d’accumulation des politiques de main-d’oeuvre et donc qu’on mette en veilleuse leur fonction de légitimation, de politique cachée de bien-être social. Ainsi, l’État entreprend une importante restructuration de ses politiques de main-d’oeuvre : loin de se retirer, il semble se redéployer, activant la formation en industrie et rendant ses politiques de plus en plus sélectives.

The author examines the role of manpower policy in a period of economic crisis. On the basis of his analysis of several Canadian programmes, he notes an oscillation between economic objectives (rapid retraining of workers for jobs in the most dynamic sectors of the economy) and social objectives (governement job creation schemes, unemployment insurance reductions, etc.). In a period of crisis, it seems that priority is given to the accumulation function of manpower policy to the detriment of their legitimation function as a disguised form of social welfare. The author concludes that the State is in the process of a major reformulation of its manpower policies. There seems to be no indication of a tendency to withdraw from this sector. Rather, the priorities seem to be on-the-job training programmes and a tightening of government control.

El autor elabora una reflexión sobre el papel de las políticas de mano de obra en tiempos de crisis. Sobre la base de un análisis de diversos programas canadienses, éste demuestra cómo tales programas oscilan constantemente entre objetivos económicos, como recalificar rápidamente la mano de obra más apta a responder a las necesidades de los sectores los más dinámicos de la industria, y objetivos sociales, como ocupar a los parados, reducir el número de prestatarios del seguro de desempleo, etc. En un período de crisis, parecería que se busca el reforzar la función de acumulación de las políticas de mano de obra, y por lo tanto que se abandona la función de legitimación, de política oculta del bienestar social. Es así como el Estado realiza una restructuración importante de sus políticas de mano de obra. Más que retirarse, parece extenderse, activando la formación en la industria y haciendo sus políticas cada vez más selectivas.

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