Quelques questions sur l’orientation des Centres locaux de santé

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1979

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International Review of Community Development ; no. 1 (1979)

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Robert Franck, « Quelques questions sur l’orientation des Centres locaux de santé », Revue internationale d’action communautaire / International Review of Community Development, ID : 10.7202/1034832ar


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Il y a en Belgique environ une trentaine de projets de pratiques alternatives sur le terrain de la santé. Ceux-ci présentent un large éventail d’orientations différentes, mais la grande majorité sont le fait d’équipes de travailleurs de la santé. Ces projets ont toujours un caractère privé.Sans procéder à une quelconque évaluation de ces projets, l’auteur se pose un certain nombre de questions : n’est-on pas en présence de tentatives de modernisation du pouvoir médical ? Parvient-on, comme on l’espère, à redonner vraiment du pouvoir aux patients ? N’y a-t-il pas une tendance secrète à la médicalisation en véhiculant une définition extensive du concept de santé jusqu’à lui inclure le bien-être social ? Quelles sont les conditions d’une véritable participation ?Sur ce dernier point, ne conviendrait-il pas d’inverser la tendance des centres à rechercher une participation de la population en faisant en sorte que ce soit plutôt le centre qui offre sa participation à d’autres initiatives de la population, de groupements, d’organisations et d’institutions ? Une telle orientation permettrait de rendre à la santé ses limites et sa place dans la vie sociale, au lieu d’englober la vie sociale dans la santé. Des exemples illustrent cette hypothèse de travail.L’auteur s’interroge enfin sur les rapports qu’entretiennent la santé et la politique, le travail médical et le militantisme. Les équipes de santé doivent sortir de leur isolement tant au niveau de la pratique — par une collaboration avec d’autres groupes et organisations — qu’au niveau idéologique.

Some thirty projects for alternative health care exist in Belgium. While differing widely in their orientations, these projects are generally set up by health workers outside the State-run medical establishments.Rather than attempting an all-inclusive evaluation of these project, the author raises a certain number of questions: are we in the presence of new attempts to modernize medical power? Do these projects succeed in their objective to give more power to patients? Is there not an implicit tendancy to "medicalize" life through the extension of the concept of health to include that of well-being? What conditions can permit a real participation?Concerning this last point the author suggests that it may be more interesting to encourage the Local Health Centers to participate in various initiatives put forth by various citizens' groups and organizations rather than trying to encourage the population to participate in the Local Health Centers. In this way, the limits and specific role of health care could be fitted into daily life instead of trying to fit daily life into health care. Some examples are offered to illustrate the differences between these two perspectives.Finally, the author raises questions concerning the relationship between health and politics and health work and socio-political action. Health teams must break out of their present isolation both practically, through collaboration with other groups and organization, and ideologically.

En Bélgica existe une treintena de iniciativas de prácticas alternativas en el terreno de la salud. Estos proyectos presentan una variada gama de orientaciones, pero en la gran mayoría se trata de equipos de trabajadores de la salud. Todos estos proyectos son privados.Sin pretender hacer una evaluación, el autor plantea algunas preguntas sobre estas iniciativas; ¿No estamos en presencia de iniciativas de modernización del poder médico? ¿Lograremos entregar a los pacientes un verdadero poder? ¿No existe una tendencia oculta a la "medicalización", difundiendo una definición amplificada del concepto de salud que incluye el bienestar social? ¿Cuáles son las condiciones de una verdadera participación?Sobre este último punto; ¿no sería conveniente de invertir la tendencia de los Centros a buscar la participación; tratando de que sea más bien el Centro que ofrece su participación a otras iniciativas, sean éstas de probladores, de grupos, de organizaciones o de instituciones? Tal orientación permitiría devolver a la salud sus límites y su lugar en la vida social, evitando de englobar la vida social en la salud. Algunos ejemplos ilustran esta hipótesis de trabajo.El autor se interroga finalmente sobre las relaciones que mantienen la salud y la política; el trabajo médico y la participación militante. Los equipos de salud deben salir de su aislamiento ideológico y práctico, mediante la colaboración con otros grupos y organismos.

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