L’éphémère consécration de Juana, mon aimée, roman de Harry Bernard

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2015

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Mens : Revue d'histoire intellectuelle et culturelle ; vol. 15 no. 2 (2015)

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Guy Gaudreau et al., « L’éphémère consécration de Juana, mon aimée, roman de Harry Bernard », Mens: Revue d'histoire intellectuelle et culturelle, ID : 10.7202/1036183ar


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Cet article retrace la trajectoire du roman Juana, mon aimée de Harry Bernard, de sa première version parue à la fin de l’automne 1930 jusqu’à sa consécration concrétisée par l’obtention d’un prix David en septembre 1932. Cette consécration fut néanmoins bien éphémère puisque l’oeuvre est aujourd’hui absente de l’histoire littéraire. Grâce à une riche correspondance, conservée en grande partie dans le Fonds Harry-Bernard, et au dépouillement minutieux des divers comptes rendus, recensions et articles publiés dans les journaux et revues, l’article analyse le rôle de l’auteur et met en lumière les contributions décisives d’Alfred DesRochers, de Claude-Henri Grignon et d’Albert Pelletier dans le sort réservé au roman. L’examen de la réception critique permet également de montrer l’importance des débats privés, des réseaux d’amitié et des discussions de salon tout autant que le poids inégal des recensions dans la trajectoire de l’ouvrage. Il appert que deux discours dominants ont été tenus à propos de l’oeuvre : le premier, favorable, de Grignon, qui conduisit au prix David, et le second, très sévère, de Pelletier, qui a contribué, selon nous, à la faire sombrer dans l’oubli.

This article retraces the story of Juana, mon aimée, by Harry Bernard, from its first draft, in the late autumn of 1930, to its triumph in September of 1932, when the novel received the prix David. The book’s success was short-lived, however, since it is now largely absent from Quebec’s literary history. An examination of the extensive correspondence contained in the Harry-Bernard Fonds and of the various reviews of Juana, mon aimée that were published in the periodic press reveals the important role of the author and of Alfred DesRochers, Claude-Henri Grignon and Albert Pelletier in the novel’s destiny. The book’s critical reception shows that private debates, friendship, and drawing room discussions were as important to this destiny as were literary reviews. It would appear that two opinions dominated the critical reception: the first, which was formulated by Grignon, led to the prix David, while the second, which was formulated by Pelletier, led to the book’s eventual descent into oblivion.

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